L'info Cerelloise

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CM du 22 novembre 2011 - Débats de fond sur les CR - Le PLU - Huis clos loyer du Cerellis

EDITO

L’épopée municipale à Cerelles est loin d’être un long fleuve tranquille, elle s’apparente de plus en plus à l’Amazone avec ses marigots, au milieu desquels règne une végétation luxuriante et où se dissimulent des pièges aussi sournois que dangereux.

De peur de lasser nous n’en explorerons donc pas la totalité mais nous nous concentrerons sur les joutes verbales les plus intenses. Ou l’art et la manière de faire dévier le débat et le règne de la mauvaise foi.

 

Ce dernier Conseil Municipal de Cerelles de l'année 2011 s'est déroulé le mardi 22 novembre, dans un climat plus que tendu et peu propice à la bonne marche de la démocratie.

La médiocrité des débats entre la majorité et les oppositions ou les agressions verbales ont pris le pas sur le travail municipal nous a interpellés. Ne ne voulant pas cautionner cette dérive j'ai pris la difficile décision, au risque de frustrer mes fidèles lecteurs de ne pas mettre en ligne la totalité de la transcription des débats,  mais seulement la partie relative au carrefour le croix et du PLU.

Les Cerellois, grands oubliés de ce conseil, doivent cependant rester seuls juges des comportements de leurs élus. Pour les éclairer, je tiens à leur disposition l’enregistrement de la séance sur clé USB (hormis la partie du CM qui s’est déroulée à huis clos).

 

SYNTHESE

 

Des records en pagaille ont été battus ce soir du mardi 22 novembre 2011 au conseil municipal à Cerelles. L’ordre du jour ne semblait pourtant pas de nature à provoquer l’outrance des polémiques, tout au plus dans la norme habituelle. Mais là c’était sans compter avec la pugnacité habituelle des acteurs qui se sont acharnés tels des bretteurs luttant pour leur vie à défendre chacun leur vérité.

Telle la course sur glace les dérapages verbaux, plus ou moins contrôlés se sont succèdés provoquant de longs échanges stériles.

Dommage pour nous les gens du public, Cerellois, nous venions pour voir vivre la démocratie municipale et éventuellement nous informer de ce que l’exécutif concocte et il faut bien le dire dans le plus grand des secrets, pour le "bien" des habitants. 

Nous n’apprendrons pas grand-chose si ce n’est que le grand amour ne règne pas au sein du conseil. Nous n’en demandons pas tant mais une démocratie apaisée avec un peu de respect dans le dialogue serait un début de sagesse et synonyme d’espoir.

Nous apprenons tout de même, que les commissions ne sont que consultatives et que c’est le Maire qui décide.

Ca on l’avait bien compris, mais tout de même l’information des villageois ?

C’est quand même un peu bizarre que le bouche à oreille se substitue aux informations données au conseil municipal.

Le débat gagnerait à être franc et pour cela il faut éviter toutes les cachoteries qui de toute façon seront éventées par l’ami de l’ami qui connait l’ami qui sait.  

L’essentiel des débats à porté sur :

1°) l’approbation du compte-rendu de la séance du CM du 15 septembre 2011.

 Comme d’habitude des oublis dans sa rédaction sont signalés. Mais il est vrai que l’on ne peut pas tout noter dans ce genre de texte. C’est tout de même très gênant puisque celui-ci est une pièce sensée faire foi de ce qui s’est déroulé pendant les débats, jugez plutôt : (Partie du CM transcrite à la suite de la synthèse).

Sécurisation du carrefour de la croix

L’opposition demande de modifier le texte afin de le rendre plus complet et pour préciser notamment que l’implantation de panneaux supplémentaires a pour objet d’enlever la mission de sécurité attribuée à un employé communal. En l’occurrence faire traverser les enfants aux heures scolaires (du matériel contre une présence humaine).

Il est rappelé que cette question a fait l’objet d’un scrutin public c'est-à-dire que chacun devait justifier son vote.

Il en découle donc la nécessité de reproduire au mot près les interventions de chacun car le sens des propos peu s’en trouver modifié, n’en déplaise à monsieur le Maire.

Le suivi des demandes de modification des comptes-rendus

Sujet épineux s’il en est car lors du vote des comptes-rendus des séances précédentes il est souvent fait état de modifications La plus part du temps acceptées oralement par le Maire mais dont on n’en voit jamais la trace écrite. Cette fois-ci il promet pour le prochain compte-rendu, à suivre.

Demande de mentionner les interventions de l’opposition dans les comptes-rendus

Vous remarquerez que la question soulevée, provoque immédiatement une réaction épidermique chez nos dirigeants. Ils pensent trouver une diversion en attaquant l’ex-première adjointe Mme Monique Reille sur le PLU et Mr Alaphilippe sur son activité au sein du conseil.

Au moyen d’arguments fallacieux, on accuse l’ex-première adjointe d’avoir privé le Maire des informations sur ce dossier. Pour enfoncer le clou on n’hésite pas à mentir en prétendant que la réunion publique n’a pas été organisée réglementairement.

Il est également reproché dans ce même débat à Mr Alaphilippe de ne rien faire pour la commune. Ils oublient bien vite ces décideurs qu’ils se sont dépêchés lors du changement de 1er adjoint de revoter les commissions communales pour en exclure les élus de l’opposition. 

Le compte-rendu des conseils municipaux étant rédigé de manière partiale, aucune des interventions des élus de l’opposition n’y est transcrite. Facile alors de prétendre qu’ils ne participent pas au débat démocratique et de se répandre ensuite dans la commune en critiques acerbes.

Un exemple : Vous conviendrez tout de même que l’intervention de Mr Laurent Alaphilippe au Tribunal Administratif dans le dossier cantine scolaire a été positive. Elle a conduit à l’annulation du contrat pris en infraction avec les règles des marchés publics et son corolaire en a été  la diminution du coût de la cantine scolaire pour les enfants. Cette diminution a été proposée au CM par les membres de l’opposition et bien sur cette intervention ne figure pas au compte-rendu.

Ceci explique peut être le refus du Maire d’acter les interventions mes membres des oppositions.

Comparatif de loyauté entre le 1er adjoint Mr David Macé et Mr Desvages

Nous pensons qu’il y a quand même une différence entre :

  • une personne qui a jusqu’à aujourd’hui été fidèle à la ligne politique qu’il s’est tracé au profit de Cerelles (quelqu’un a dit servir Cerelles et non pas s’en servir et bien cela lui correspond parfaitement)
  • et une autre qui a par opportunisme rallié ses ennemis d’hier. (Comme César qui a franchit le Rubicon) il lui en faut  assumer toutes les conséquences.

 2°) Protocole transactionnel

Le Maire présente un protocole destiné à remplacer le contrat de cantine entre la société Seat meal et la municipalité lequel a été dénoncé à la demande de la Préfecture parce que monté d’une manière irrégulière (condamnation du TA).

Mr Alaphilippe considère que ce protocole rédigé par la trésorière de Neuillé est bien construit. Il demande la correction du paragraphe indiquant le motif de l’annulation du contrat, puisqu’il est écrit que c’est une « erreur administrative » ce qui n’est pas du tout le cas.

Le Maire expose que ce document après être voté sera présenté au responsable de la société seat meal dont il ne doute pas qu’il sera d’accord pour signer ce protocole. Il est précisé que ce texte une fois signé prive de recours ou de demande d’indemnité la société Seat Meal.

Délibération adoptée

Si cette démarche aboutit, elle verrait clore l’affaire de la cantine, sans que la commune ne verse, comme la rumeur a été en son temps diffusée dans le village des sommes astronomiques à cause de l’action légitime d’un conseiller. Puisqu’en fait elle n’aura payé que les prestations exécutées par la société qui nous le rappelons était celle dont le prix de revient était le plus élevé. En fait, pour l’année considérée les victimes de cette affaire se sont les parents des élèves qui déjeunaient à la cantine.

3°)  Décisions modificatives.

Il s’agit de modifier les écritures comptables liées :

  • à la clôture du dossier cantine. D’aucuns ont trouvé qu’il était trop tôt pour effectuer celle-ci puisque tributaire de l’acceptation ou non du protocole par Seat Meal.
  • A une nouvelle prise en compte des achats de décors de Noël 2010.

4°) Fiscalité de l’urbanisme.

A l’échelon national une nouvelle taxe d’aménagement est mise en place, elle regroupe celles qui existaient au paravent. Le Maire expose qu’il a choisi 3,5% et demande au CM de se positionner par rapport à cette proposition. Il n’est pas en mesure de proposer une prospective ni d’étayer de façon formelle le taux proposé.

La minorité demande un vote public. Du côté du Maire aucun élément tendant à justifier cette imposition ne se dégage.

Messieurs Alaphilippe et Desvages quand à eux proposent de moduler cette taxe de façon à privilégier les zones que la commune désire voire construire et à la majorer pour les constructions en dehors du champ prévu.

Mr Desvages demande également de privilégier les artisans ou les commerces susceptibles de s’installer à Cérelles

La proposition du Maire est acceptée par 8 voix – Contre 4 – 1 abstention

5°) Transfert de la compétence éclairage public au SIEIL 37.

Mr Macé présente la convention, il expose que l’entreprise privée dont le contrat arrive a échéance va être remplacée par le SIEIL 37. L’exposé est clair mais l’opposition soulève le cas des exclusions de compétence (élagage, éclairage sportif et de loisirs) et fait remarquer que l’avenant lié à la convention  ne comporte pas les montants des prestations ce qui peut s’apparenter à un chèque en blanc.

Le Maire prend en compte les observations et s’engage à procéder aux modifications et à fournir les renseignements manquants.

Mr Foulon précise qu’actuellement c’est la société FORCLUM qui procède à l’entretien de l’éclairage du terrain de sports et qu’il n’existe pas et qu’il n’est pas prévu de terrain de loisirs éclairé.

6°) Création d’un poste d’adjoint administratif de 2ème classe pour la poste

Le Maire propose la création d’un poste pour besoins occasionnels c'est-à-dire les remplacements à la poste de la titulaire pendant ses congés et maladies. De lui-même il indique qu’une personne a été recrutée à la voirie et que dans son contrat figure cette mission mais qu’elle ne veut pas l’exécuter.

Finalement cette délibération est adoptée sans grande difficulté l’essentiel des arguments pour et contre ayant déjà été exposé au mois de juillet pour le précédent contrat (vacances estivale de la titulaire).

Délibération adoptée

7°) Admission en non valeur des taxes et produits irrécouvrables

Le Maire expose qu’il s’agit d’effacer une dette de 79,20 euros majoré de 7,50 euros de lettre recommandée d’un usager de la cantine en 2010, qui a quitté la commune.

Mr Wable s’étonne du montant de la dette qui représenterait selon lui plusieurs mois de prestation cantine impayés sans intervention de l’exécutif municipal.

 Délibération adoptée

8°) Convention des servitudes avec ERDF

Mr Macé présente le dossier, il indique qu’ERDF à la suite de la dernière tempête souhaite enterrer la ligne de 20 000 volts qui traverse le village. Il fait état de deux conventions :

  • La première qui est présentée au vote concerne l’installation d’une armoire de coupure ;
  • La seconde dont il précise qu’il attend pour la présenter au CM des renseignements relatifs aux modalités de la remise en état des chaussées consiste à l’enfouissement du réseau en travers de la rue des Commaillères et sur toute la longueur de la rue de la Filonnière.

Mme Reille  demande si le fait d’accepter la première tranche des travaux n’hypothèque pas la décision future pour les autres travaux. Le 1er adjoint répond que non.

Il indique que pour des raisons sanitaires il n’est pas trop d’accord avec ces travaux.

Il précise que la commune peut refuser cet enfouissement mais qu’elle sera en situation difficile en cas de nouvel incident sur la ligne.

Délibération adoptée

9°) Modification des statuts de la communauté de communes Gâtines et Choisilles

Les diverses modifications sont exposées, des précisions sont demandées au sujet des statuts des chemins de randonnée. Mr le Maire prend note personnellement de la question posée par Mme Reille.

Mr Foulon expose les directions proposées par la communauté de communes pour les activités de la jeunesse. Il précise les projets et activités en cours pour les 14/17 ans.

Délibération adoptée

10°) Informations du Maire

Nous sommes informés que la commune de Cerelles va percevoir une subvention de 17 500 euros pour l’aménagement du centre bourg. Le Maire précise que cette somme devra être dépensée avant fin 2012 date à laquelle il faudra justifier de son emploi. Sur interrogation il répond que pour l’instant il n’y a aucun projet pour utiliser cette somme.

Il est porté à la connaissance du CM que le marché public passé en "catimini" pendant l’été pour rechercher un architecte ou un paysagiste s’est conclu par 11 propositions et que c’est un paysagiste qui a été choisi.

Il est rappelé que l’enquête publique du PLU se poursuit et que le commissaire enquêteur sera présent à la mairie de Cerelles les vendredi 25 novembre et 9 décembre 2011.

Il est précisé qu’à l’issue de l’enquête publique le commissaire enquêteur à 1 mois pour rendre son rapport.

Ensuite, le Maire se rapprochera du cabinet qui a conseillé la commune dans l’élaboration du document pour le modifier en conséquence. A l’issue il sera représenté au conseil municipal pour son adoption définitive.

A propos du PLU, le Maire et son 1er adjoint David Macé ont invectivé l’ancienne 1ère adjointe Monique Reille lui reprochant :

  • pour l’édile d’avoir œuvré en cachette sur le PLU et d’avoir confisqué à son profit les éléments de travail, le laissant ainsi dans l’ignorance du dossier (bizarre tout de même à cette époque tout le CM faisait partie de la commission PLU et les élus pouvaient assister à toutes les réunions de travail y compris le 1er d’entre eux).
  • Quand au 1er adjoint David Macé, il a prétendu que la réunion publique qu’elle a initié début 2010 n’était pas bien préparée et qu’elle s’est déroulée en catimini, pourtant :
  • A l’époque la publicité en a été faite par voie de presse et par affichage communal (tout comme ça se passe actuellement pour les informations des Cerellois de la tenue des réunion du conseil municipal)
  • L’opposition dont il faisait encore partie (tout au moins n’avait il pas encore dévoilé son transfuge) par l’intermédiaire de son BLOG « Cerellement votre » s’était fait écho d’une manière impartiale de cette présentation.
  • Il est vrai que pour s’en souvenir il faut y avoir assisté. (Lire en bas de page la reproduction du texte paru le mercredi 3 mars 2010 sur le BLOG ).  

Concernant le fonctionnement administratif de la Mairie, Mr Alaphilippe informe le Maire que la secrétaire « générale » ne peut pas avoir la délégation pour l’Etat civil, Mr le Maire ayant consenti ce type de délégation par arrêté. Le Maire en prend acte et indique qu’il va apporter les correctifs nécessaires au respect de la Loi.

 

Il indique également que le contrat de la secrétaire "générale" a été renouvelé. Son échéance est portée au 1er octobre 2012.

Mr Alaphilippe informe le conseil municipal que la CAF a débloqué les fonds relatifs à l’ALSH : 1690 € pour l’année 2011 (en attente d’un versement complémentaire) et prochainement après vérifications comptables la somme d’un peu plus de 4000 € pour l’année 2010. Il trouve dommage que l’élu en charge du dossier lors de son passage à la CAF ait tenu à son égard des propos déplacés, voire insultants. Il rappelle qu’il s’agit d’un délit puni par le Code pénal puisque les propos tenus ont été adressés à une personne chargée d’une mission de service public. Ils ont été rapportés à l’intéressé par l’un des collègues de Mr Alaphilippe.

Mme Reille fait état d’une lettre de la Préfecture adressée à la Mairie dans laquelle il est rappelé que les documents communaux doivent être communiqués à tous les élus. Mr le Maire indique qu’il va mettre ce texte à l’ordre du jour du prochain conseil pour en tirer les enseignements.

Dernière banderille

Mr Gaborit président d’une association de Cerelles a participé au vote des subventions municipales, certes en s’abstenant pour la sienne, mais c'est illégal. Cette affaire remise sur la sellette il s’ensuit un brouhaha indescriptible ou chacun tente d’imposer son point de vue à l’autre.

Mr Alaphilippe a le dernier mot en proposant pour le prochain conseil municipal une solution pour sortir de l’impasse qui se matérialisé par une délibération abrogeant celle qui est litigieuse et d’en revoter une autre dans les formes réglementaires. Il précise que peut importe la somme (500 euros) il s’agit d’une délibération entachée d’illégalité car selon la jurisprudence, elle a été adoptée par un « élu intéressé ».

Il semble que pour certains la fin justifie les moyens si on en juge le tollé soulevé par cette affirmation.

Certains sous entendant que l’on est dans un village de moins de 1400 habitants, comme si le nombre exonérait du respect de la législation.

11°) Avenant au contrat de bail commercial avec la SNC HOAREAU-DUBRAY.

Là, vous n’en saurez pas plus le Maire ayant fait voter le huis clos nous avons été priés de sortir. Probablement que certaines tractations n’ont pas à être connues du petit peuple.

Il était tout de même minuit, après quatre heures de conseil municipal haletant nous sommes rentrés chacun chez soi. 

 

LES SUITES DU HUIS CLOS

 (d'après le compte-rendu de la réunion du CM établit par la Mairie)

Nous savons maintenant pourquoi la présence des Cerellois n'était pas la bienvenue à cette réunion du conseil municipal du 22 novembre 2011 et le motif du huis clos décidé pour nous empêcher de connaître certaines vérités.

A croire qu’il est des tractations dont nous le peuple n'avons rien à connaître.

Et c’est ainsi que discrètement nous apprenons que :

Faisant preuve d'une très grande générosité le conseil municipal vole au secours de notre oasis communal. Si l'on en croit le compte-rendu officiel (puisque signé du Maire en personne)  notre unique commerce serait victime de la crise et aurait des difficultés économiques et financières. Le conseil municipal a donc décidé de fixer son loyer à un euro pendant une période de six mois renouvelable à compter du 1er janvier 2012.

Un consensus ?

Il est même précisé que cette délibération aurait obtenu 12 voix qu’est-il advenu du treizième vote* ? Abstention, vote contre, ce n’est pas précisé, bizarre.

Les finances publiques

S’agissant de l’argent du contribuable dont l’exécutif municipal est le garant il serait peut être nécessaire d’expliquer au « petit peuple », contribuable, les tenants et les aboutissants de cette affaire, ne croyez-vous pas ?

Des citoyens informés

Ne pensez vous pas que les habitants de Cerelles ont leur mot à dire dans cette affaire. Plus que des aides ponctuelles, pour qu’un commerce soit fleurissant il faut que le tiroir-caisse fonctionne. Nous sommes tous concernés car il faut de la publicité, des clients, bref l’investissement de tous.


* Il est vrai que l’un des conseiller écœuré par les algarades lors de l’un des débats de cette soirée avait préféré quitter la salle du conseil.

 

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TRANSCRIPTION

de la partie des débats relative au PLU 

 EXTRAIT DU CM du 22 novembre 2011

 

Enregistrement 15’54

Thierry Wable : Mr le Maire il semble manquer un certain nombre d’informations notamment un élément important sur le point six. Un élément important que vous avez énoncé lors de la présentation du projet c’est que pour ce projet était lancé pour remplacer Michel ou un autre agent communal qui tous les matins et tous les soirs est au croisement. C’est ce que vous avez dit. Ce projet était sensé le remplacer. On est en train de dire que l’on remplace un homme par une signalisation du matériel etc.

Maire : C’est possible mais ce n’est pas du mot à mot

Thiery Wable : Mais c’est important

Maire : Le compte-rendu n’est pas obligatoirement du mot à mot

Thierry Wable : Oui mais c’est important vous savez que si on remplace

Maire : Vous savez la secrétaire n’a pas à rédiger le compte-rendu mot à mot par rapport à

Laurent Alaphilippe : C’est intéressant ce que vous venez de dire ce n’est pas la secrétaire qui doit rédiger le PV c’est à un élu de le faire. C’est bien la preuve que vous ne le faites pas Mr Thomas, c’est intéressant

Monique Reille : C’est bien pour ça que je vote contre

Maire : Il est là pour vérifier

Laurent Alaphilippe : C’est bien intéressant tout ça

Maire : Mr Alaphilippe Inaudible

Laurent Alaphilippe : Ce n’est pas le problème ce n’est pas à elle de le faire, je suis désolé.

Maire : Dans toutes les mairies c’est la même chose

Monique Reille : Bien sur que non

Laurent Alaphilippe : Moi je suis désolé le PV, enfin voilà vous l’avez dit vous-même c’est très bien je n’ai pas à le dénoncer

Alain Thomas : Qu’est-ce que je note monsieur

Brouhaha

Thierry Wable : Donc on revient sur le point que j’ai énoncé donc vous voulez remplacer un homme par du matériel. C’est quand même particulier à plusieurs titres, le premier quand on remplace un homme comme ça par du matériel. Vous appelez, vous allez voir la sécurité routière ils vont vous dire que les accidents sont multipliés entre cent et 400. Vous les appelez vous allez voir ils vont vous le dire. D’autre part dans le compte-rendu on put voir que c’est un scrutin public avec un certain nombre de remarques de chacun. Si je prends par exemple celle d’Alain qui dit qu’il accepte cette. Qui vote pour cette délibération parce que cette subvention est pour la sécurisation des enfants. Si on remplace un homme par du matériel se sera beaucoup moins bien, c’est dégradé et imaginons qu’il arrive un pépin ce que je ne souhaite absolument pas là il y a un certain nombre de choses qui sont consignées. Comment Alain et d’autres vont pouvoir justifier à des parents qu’ils ont été d’accord pour mettre en place ce changement et mettre du matériel et si le pépin est très, très, grave comment ça se passe dans ces conditions.        

Maire : Monsieur Wable je vais vous poser une question, vous avez votre permis de conduire

Thierry Wable : Oui

Maire : vous conduisez une voiture

Thiery Wable : Oui comme tout le monde

Maire : Si je me trouve sur la route et que je vous dis d’obtempérer de vous mettre sur le côté,  vous vous y mettez ?

André Desvages : Oui bien sur surtout s’il y a un gilet jaune.

Monique Reille : Surtout sur la commune de Cerelles

André Desvages : Malheureusement c’est voté, le problème à mon avis il n’est pas là Thierry on a voté pour récupérer. On va dépenser 11 000 pour récupérer 4000

Maire : S’il ne veut pas s’arrêter il ne peut pas l’arrêter même s’il prend le numéro d’immatriculation il peut toujours le communiquer à la police elle ne fera rien.

Monique Reille : Oh ! On va leur dire

Thierry Wable : Un homme qui va être au croisement va pouvoir agir

André Desvages : Non mais pour la sécurité regardez ce qui se passe à Tour Nord par exemple, j’y vais tous les jours  vous avez des filles avec des gilets

Brouhaha

Maire : Aux heures de pointe

Laurent Alahilippe : Monsieur le Maire j’ai une idée mais moi, non, non,  je ne suis pas assermenté. Vous avez des adjoints qui ne font pas grand-chose ils sont OPJ donc ils y vont. Par contre eux ils peuvent. Donc là, oui monsieur Gaborit. Il faut peut un peu bosser quand même. Les questions qu’on pose je suis désolé il n’y a pas trop de réponse. Oui, oui il n’y pas de oui, oui.

Brouhaha

Maire : Mme Reille Inaudible

Laurent Alaphilippe : Mais ce n’est pas mon problème, vous pouvez dire ce que vous voulez votre tambouille de l’époque, je ne n’étais pas avec vous

Brouhaha

Laurent Alaphilippe : Moi je suis avec Mr Desvages ça s’arrête là. Moi je suis fidèle à mes idées

Monique Reille : Ce n’est pas le sujet,

Maire : Bien sur que c’est le sujet

Monique Reille : Mais bien sur que non, écoutez ce qu’on vous dit plutôt que de dériver sur autre chose

Brouhaha

Thierry Wable : Il faut ajouter au compte-rendu cet élément qui est important. Ce projet est sensé remplacer un homme

Alain Thomas : Je ne peux pas tout noter, oui je note par contre le truc d’OPJ il faudra quand même regarder si c’est ça.

André Desvages : Non ça n’a rien à voir mais ça se fait dans toutes les communes

Laurent Alaphilippe : Merci Mr Thomas oui je sais quand vous êtes réveillé

Alain Thomas : Mr Alaphilippe il ne faut pas faire des attaques privées comme ça

Laurent Alaphilippe : Ah non c’est vrai que personne n’en fait

Alain Thomas : Moi je n’en fait pas moi.

Laurent Alaphilippe: Il y en a qui ne se gênent pas  publiquement

Alain Thomas : Je vous écoute c’est quand même déjà pas mal

Laurent Alaphilippe: C’est la moindre des choses quand même. Allons-y monsieur le Maire j’ai une question à poser après

Monique Reille : Moi j’ai une vraie question à vous poser. Là vous dites à monsieur Thomas rajoutez moi cette ligne, le problème monsieur le Maire

Maire : Il note, il note les observations qui on été faites

Laurent Alaphilippe : Donc ça veut dire que

Monique Reille : Ce que l’on dit n’a aucune importance

Maire : Attendez

Monique Reille : Mais attendez, on vous demande une modification soit vous la faites soit vous la faites pas

Maire : On le mettra dans le compte-rendu dans le prochain compte-rendu

Laurent Alaphilippe : Mais ils y sont jamais

Monique Reille : Toutes les modifications qui ont été dites sur le compte-rendu vous ne les modifiez pas, vous ne les modifiez jamais, jamais

Maire : On le met su le prochain compte-rendu

Monique Reille : Mais vous ne l’avez jamais fait

Maire : Mais si

Monique Reille : Mais non

Maire : Mais si

Monique Reille : Mais non, jamais. Non mais attendez je suis allée les relire les comptes-rendus de conseil. Ce n’est jamais modifié

Thierry Wable : Je ne demande pourquoi on passe du temps à ça

Monique Reille: Comme le disait André on a dépensé 11 000 euros pour avoir 4000 euros

André Desvages : Mais c’est uniquement pour ça. Parce que le problème de la sécurité j’ai regardé ce qui se passe à Tours Nord, j’ai regardé avec les gens de la municipalité de Tours avec qui j’ai discuté et effectivement ce ne sont pas des gens assermentés ce sont des femmes qui viennent des environs et ça marche bien. Ils ne peuvent pas s’en passer parce que les redondances de sécurité c’est ce qu’on a dit c’est catastrophique c’est pire de faire deux fois la même signalisation pour le même danger c’est pire que tout

Monique Reille : La double signalisation est interdite.

André Desvages : Mais c’est un choix du conseil, ce n’est pas un problème.

Thierry Wable : Ca fait 11 000 euros pour dégrader la sécurité des enfants, c’est ça aujourd’hui

André Desvages : Mais non mais c’est pour récupérer 4000 euros de subvention

Brouhaha

Laurent Alaphilippe : David dit que c’est un monologue mais bon

Thierry Wable : Non mais c’est un point important la sécurité des enfants

André Desvages : Non, non mais ça a été voté

Maire : Est-ce qu’il y a d’autre point à débattre sur ce conseil

Monique Reille : Oui, vous mettez onze informations du Maire et j’aimerais bien que l’on mette les questions des élus. Pourquoi ne sont-elles jamais notées. Je ne vous dis pas de faire un roman sur ce qui a été dit. Mais je pense que la parole des élus au moins sur ces thématiques devraient être notées ; Jamais, jamais, jamais ça n’apparait et pourtant on pose des questions d’importance qui peuvent intéresser la population

Maire : De toute façon je vous ais dis le compte-rendu ce n’est pas du mot à mot.

Monique Reille : Non, non, non ce n’est pas ce qu’on vous dit

Maire : Les informations que donnent le Maire sont notées parce qu’elles sont dans l’ordre du jour. Ce n’est pas une obligation de mettre les questions des élus.

Monique Reille : Et bien nous le demanderons à ce qu’elles soient mises officiellement. Parce que je ne vois pas pourquoi monsieur le Maire il n’y a que vous

Maire : Il va falloir voter pour ça d’abord madame Reille

Monique Reille : Non, ne vous inquiétez pas il ne faudra pas voter ça

Maire : Mais oui

Monique Reille : On demandera pourquoi vous nous répondez non par ce que je ne vois pas pourquoi, attendez

Maire : Je ne vous ais pas répondu non  j’ai dis que ce n’étais pas une obligation

Monique Reille : Alors pourquoi ne le mettez vous pas vous avez peur de dire

Maire : Ce n’est pas une obligation

Monique Reille : à la population ce qu’on aborde comme sujet ?

Maire : Oh non la population elle s’en fou de vos « Inaudible »

Brouhaha

Laurent Alaphilippe : Ah ben ça alors.

Monique Reille : Vous êtes le Maire de la commune aie, aie

Maire : et personnellement de ce que vous dites

M.R./ L.A. : Ah !!!!!

Monique Reille : De ce qu’on vous dit, de ce qu’on débat, je ne vois pas pourquoi on est là

Maire : j’aimerais bien qu’on débattre

Monique Reille : Mais on débat toujours monsieur le Maire

Maire : Oui mais vous « Inaudible »

Monique Reille : Mr le Maire arrêtez les attaques personnelles s’il vous plait. Arrêtez les attaques personnelles

David Macé : Commencez par vous même. Arrêtez vous aussi vos attaques personnelles

Monique Reille : Il n’y a pas d’attaque là

David Macé : Mme Reille

Monique Reille : Il n’y a strictement aucune attaque Mr Macé arrêtez un peu.

David Macé : Mme Reille, Mme Reille

Monique Reille : Je demande à ce qu’on mette les questions des élus, je n’attaque personne.

David Macé : vous avez dit tout à l’heure que Mr le Maire il n’y connait rien

Monique Reille : Ben là il n’y connaissait rien du tout.

David Macé : C’est bien une attaque personnelle

Monique Reille : Mais c’est la vérité

David Macé : c’est vous qui a chaque fois plantez le décor

Monique Reille : Non mais attendez vous plaisantez ou quoi. Arrêtez d’être des victimes

David Macé : Mais non on n’est pas des victimes

Monique Reille : c’est qui, qui a été la victime ici ?  

Maire : Mme Reille je ne me pose pas en victime

Monique Reille : Mais arrêtez d’être la victime. Mr Macé vous êtes la victime de la minorité alors que vous avez la majorité dans les voix, vous êtes ridicule.

Maire : Mme Reille tout de suite vous avez parlé du PLU le zonage c’est vous qui l’avez fait

Monique Reille : Non mais on va en parler, Pardon ?  

Maire : Au lieu de critiquer

Monique Reille : Pardon

Maire : Le zonage c’est vous qui l’avez fait

Monique Reille: Mais Mr le Maire

Maire : Et vous l’avez même emmené chez vous je n’avais même pas le droit de le regarder

§§§§ Rires §§§§

Maire : Comme quoi vous l’avez ramené après la PADD

Monique Reille : Mais arrêtez de dire des mensonges

Maire : Mais oui

Monique Reille : Arrêtez de dire des mensonges le 25 février le jour où il y a eu la réunion publique on va en parler tout à l’heure

Maire : Mais moi je ne l’avais pas vu

Monique Reille : Non mais attendez, il y a eu des réunions tout le monde y allait

Maire : C’était chez vous

Monique Reille: Tout le monde y était c’était pour préparer la réunion. 

Thierry Wable : On apprend des trucs

Monique Reille : Mais attendez Mr le Maire ce n’est pas honnête ce que vous dites. Alors si vous le permettez je vous réponds là-dessus.

Maire : « Inaudible »

Monique Reille : Vous permettez je vous réponds parce que tout ça a des limites. Monsieur le Maire je vous réponds. Le 25 février lorsqu’on a fait la réunion des PADD et du public il y a eu des réactions. Vous étiez dans la salle, mais vous n’aviez qu’une idée c’était de me foutre dehors, puisque quelques jours après j’étais dehors.

Mais ce que vous ne saviez pas Mr le Maire c’est qu’il y avait encore énormément de choses à faire et vous n’avez rien fait, vous n’avez rien fait. Acceptez que vous n’ayez rien fait

David Macé : Vous parlez de la réunion que vous avez faite en catimini dans la grande salle

Nota : L’expression en catimini qui veut dire de façon dissimulée, par en dessous est inadéquate puisque l’information légale par voie de presse a été réalisée. Tous les membres influents de la communauté à l’époque étaient présents à cette réunion. Puisque tous les conseillers municipaux faisaient partie de la commission PLU, s’il y a eu un manque dans la diffusion de l’information la responsabilité ne peut qu’être partagée entre les quinze élus.

Pour ce qui concerne l’opposition de l’époque dont faisait partie David Macé elle s’en est fait l’écho au moyen du BLOG « Cerellement votre ».

   

Monique Reille : En catimini mais elle était officielle

David Macé: en catimini

Monique Reille : Non mais attendez

David Macé : plus de  la moitié de la population n’était pas au courant

Monique Reille : Non mais attendez, il y a eu une annonce dans la presse. Mais Mr Macé « Inaudible ». Non mais ils perdent la tête

David Macé : Vous parlez de la réunion « Inaudible »

André Desvages : En catimini ?

Laurent Alaphilippe : J’y étais moi

David Macé : La population n’était pas au courant le monde agricole n’était pas au courant.

Monique Reille :. Mr Macé le monde agricole n’était pas au courant ? Attendez, il y avait la chambre d’agriculture vous n’étiez pas là

David Macé : La chambre d’agriculture « Inaudible »

Monique Reille : ne vous rappelez pas, mais vous n’étiez pas là. Taisez-vous Mr Macé, taisez-vous.

David Macé: « Inaudible » vous l’avez faite en catimini

Monique Reille : En catimini, mais quelle catimini 

David Macé : J’emploie des termes « Inaudible »

Monique Reille : Mais c’était officiel

André Desvages : C’est comme l’appel d’offre de l’architecte

Monique Reille : Mais bien sur que si, il y a eu un annonce dans la presse, il y a eu des invitations

David Macé : Rien à la poste,  rien au Cerillis

Monique Reille : Comment ça ?

David Macé: « Inaudible »

Monique Reille : Mais on n’a pas à informer individuellement

David Macé : On va arrêtez sur ce sujet là

Laurent Alaphilippe : On va arrêtez parce qu'en défenseur de Mr le Maire franchement là

Monique Reille : Mr Macé c’est n’importe quoi

Laurent Alaphilippe : c’est remarquable

David Macé : A la date à laquelle vous avez ramené les documents « Inaudible »

André Desvages : Il a copié sur vous pour le marché de l’architecte il a copié sur vous

Laurent Alaphilippe : Alors là oui, en moins bien quand même

Monique Reille : Mr Macé vous portez des accusations mais vous ne savez pas ce que c’est. Alors je vais tout simplement faire une petite remarque, la commission PLU regroupait l’intégralité du conseil municipal

David Macé : Oui

Monique Reille : Je ne vous ai pas vu souvent alors taisez-vous,

David Macé : Le PLU, le PLU

Monique Reille : taisez-vous parce quand on ne vient pas aux réunions il ne faut pas s’étonner

David Macé : A aujourd’hui « Inaudible »

Monique Reille : Laissez moi aller jusqu’au bout

David Macé : il y a une commission dont je ne fais pas partie, je ne faisais pas partie à l’époque, il y avait d’autres personnes du conseil municipal qui en faisaient partie

Monique Reille : Mais bien sur que si

André Desvages : Absolument si

Laurent Alaphilippe : Tout le conseil municipal était intéressé à cette question sans exception. Dans le groupe quand tu étais avec nous c’est André qui est allé à toutes. Tu as la mémoire courte. Alors c’est vrai il faut l’admettre. Nous on n’y est pas allé, c’est André qui y est allé

Brouhaha.

André Desvages : Deux personnes ont parlé, il y a une autre personne qui a émis des avis c’est

Laurent Alaphilippe : André ne s’est pas défaussé de ses responsabilités tu sais très bien qu’André n’y va pas, bon alors. Il a des raisons pour ne pas y aller je pense.

David Macé : La dernière réunion qu’on a faite était très importante « Inaudible »

Laurent Alaphilippe : Mais surement

André Desvages : Mais je n’ai pas été convoqué

Monique Reille : Deuxième point messieurs  

André Desvages : Je n’y serais pas allé n’importe comment

David Macé : Tu y as été convoqué je constate que n’était obligé de venir aux commissions pour les quelles on ne t’a pas

André Desvages : Non je n’ai plus envie. Je n’ai pas envie d’aller faire du travail comme ça c’est clair

David Macé : Si t’étais là tu défendrais ton point de vue « Inaudible »

André Desvages : Non, non je ne veux pas prendre part aux magouilles.

David, je ne veux pas prendre part aux magouilles parce qu’un jour parce que ça vous arrange que je sois là vous me convoquez quand ça ne vous arrange pas vous ne me convoquez pas.

Par exemple les commissions d’appel d’offre, les commissions d’urbanisme vous ne m’avez jamais convoqué.

Et puis après vous me convoquez parce que ça vous arrange. Alors moi je ne veux pas rentrer dans ce truc là.

David Macé : Dis moi ose me le dire que je magouille

André Desvages : Mais bien sur, absolument. Tiens l’appel d’offre que vous avez fait pour l’architecte

David Macé: Ca ce n’est pas de, hé André ça c’est pas « Inaudible »

André Desvages : en catimini derrière tout le monde, il a fallu qu’on lise le journal pour l’avoir, ce n’est pas une magouille ça ?  Ce n’est pas une magouille ?

Laurent Alaphilippe : Mais c’est la réalité ça

André Desvages : Ce n’est pas une magouille ?

Monique Reille : C’est une réalité il n’y a que les faits qui compte

André Desvages : Tu accuses, non mais David tu accuses et là c’est inadmissible. Tu accuses Monique Reille et tu as peut être raison

David Macé : Tu m’accuses de magouilleur tout simplement

André Desvages : Eh bien oui l’appel d’offres, l’appel d’offres

David Macé : Alors par contre toi tu as le droit

André Desvages : Va « Inaudible » et accuse moi de magouilleur ; Moi je trouve inadmissible

Laurent Alaphilippe : Nous on n’est pas dans l’exécutif, alors

David Macé : André trouve moi le moment ou moi je t’ai insulté depuis le début du mandat ? Donne-moi un moment

 §§§§ Rires §§§§

David Macé : On est d’accord

Brouhaha

David Macé : trouve moi la différence entre ta loyauté ou la mienne

M.R./T.W./L.A : Oh là là là

André Desvages: Je vais quand même te faire une remarque puisque tu prends à titre personnel. Je veux te faire une remarque. Tu ne parles pas beaucoup au conseil municipal c’est la première fois qu’on t’entend parler mais tu parles beaucoup dans la rue parce que les gens viennent me trouver, je vais t’expliquer et alors là entre quatre yeux

Laurent Alaphilippe : répond  à nos questions plutôt que de nous critiquer dans la commune, ce sera beaucoup mieux. Parce que moi je ne me trimbale pas dans la commune en racontant sur les uns et les autres. Vous posez vos questions ici et on en parle

André Desvages: On n’en reparlera entre quatre yeux et tu verras

David Macé : Dire aux gens

Laurent Alaphilippe : Moi ce que j’ai à dire aux gens je le dis en face pas part derrière, d’accord ?

Monique Reille : Alors dernière information, vous permettez je termine l’information pour Mr Macé parce qu’il a l’air de ne pas connaître les procédures du PLU

David Macé : Il n’y a que vous qui connaissez

Monique Reille : Ben oui

Laurent Alaphilippe : Non mais je suis désolé, je ne veux pas défendre Mme Reille

David Macé : J’espère que non

Monique Reille : Ah bon ?  Qu’est-ce que j’ai ?  Je sens mauvais

Laurent Alaphilippe : Attendez ? Attendez, mais attends

David Macé : Pendant des années tu as « Inaudible »

Brouhaha

David Macé : « Inaudible »

Laurent Alaphilippe : Attends, attends, tu permets que je. S’il vous plait restez en dehors de ça parce que vous n’avez rien à dire

Brouhaha

Maire : Mr Alaphilippe vous m’avez envoyé un mail pour prendre sa place

Brouhaha

Laurent Alaphilippe : David, excuse-moi de toute façon Mme Reille j’ai dis ce que je pensais lorsqu’elle était aux affaires avec tes nouveaux amis. Est-ce que ce n’est pas vrai ? 

Monique Reille : Absolument

Laurent Alaphilippe : On est d’accord. On ne peut pas, je suis désolé on ne va pas revenir là-dessus, j’estime que Mme Reille elle a des compétences. Et bien oui je suis désolé de vous le dire parfois elle a parfois une vision politique alors que vous n’en avez pas. Et bien voilà, c’est ça le débat

Maire : C’est sa vision politique

Laurent Alaphilippe : Mais c’est sa vision politique. Alors, là elle en a une vous n’en avez pas, c’est ça votre problème

David Macé : Laurent je suis d’accord avec toi s’il y a débat  mais là il n’y a pas de débat quoi qu’on dise Mme Reille «Inaudible »

Laurent Alaphilippe : Mais vous n’avez pas de vision vous on n’est bientôt en 2014 vous avez fait quoi, le bilan ce sera quoi honnêtement

Monique Reille : Mr Macé on ne peut pas débattre quand vous dites des « Inaudible »

Maire : Quel est votre bilan personnel en tant que conseiller Mr Alaphilippe ?

Laurent Alaphilippe : Mais moi je n’ai aucun

Maire : Qu’est-ce que vous avez fait

Laurent Alaphilippe : Moi j’ai fais  ne suis pas dans l’exécutif

Maire : Rien vous avez été démis de l’APE vous avez démissionné de CCAS

Laurent Alaphilippe : Je n’étais pas à l’APE premièrement

Maire : Vous avez démissionné

Laurent Alaphilippe : Oui dites pourquoi.

Maire : du CCAS

Laurent Alaphilippe: Oui quand on voit l’inactivité du CCAS

Maire : Alors

Laurent Alaphilippe : C’est sur que c’est créatif Mr Foulon. Je n’ai pas de temps à perdre

Maire : Ou vous démissionnez ou on vous fou à la porte

Laurent Alaphilippe : Oui, oui c’est ça  

David Macé : Mme Reille

Laurent Alaphilippe : Non mais là franchement

Monique Reille : Vous permettez que je termine parce que

Brouhaha

Monique Reille: Mais Mr le Maire n’avait qu’à pas aborder ce sujet là maintenant. Donc vous me permettez je vais vous dire puisque vous ne semblez pas connaître les procédures la réunion du 25 elle est statutaire on doit informer un certain nombre de personnes, informer par voie de presse, informer les PPA. Ca a été fait dans les règles. Mr Macé et si vous dites que ça n’a pas été fait dans les règles prouvez le moi parce que autrement ça va mal se terminer. Dites-moi

David Macé : Par contre

Monique Reille: Dites moi que j’ai fais ça en catimini, Mr le Maire est-ce que ça a été fait en catimini ?  

David Macé: Mme Reille Au moins votre mail expliquant que vous avez ramené l’ensemble des éléments  au moment ou vous êtes partie, ce qui prouve bien que vous les aviez

Monique Reille : Bien évidemment il fallait bien que je travaille dessus non mais attendez

Maire : Chez vous

Monique Reille : Mais bien sur que oui j’ai parfaitement le droit

Laurent Alaphilippe : Rien ne l’interdit

Monique Reille : Rien ne l’interdit

Laurent Alaphilippe : Rien ne l’interdit

Maire : Mme Reille quand je vous ais demandé

Monique Reille : Le Préfet vous a répondu là-dessus

Maire : de les consulter vous m’avez dit c’est moi qui m’en occupe, vous n’avez pas à le regarder

Monique Reille : Mr le Maire c’est un mensonge ce que vous dites, c’est un mensonge

Maire : Vous en dites les uns après les autres des mensonges

Monique Reille : Mr le Maire

Laurent Alaphilippe : De toute façon c’était dans vos délégations si mes souvenirs sont exacts, je ne vois pas ou est le problème

Monique Reille: Exact. Mr le Maire

Maire : je ne pouvais pas le consulter

Monique Reille : Mais vous pouviez parfaitement le consulter mais enfin, il était en double exemplaire dans votre bureau

Laurent Alaphilippe : En général il y en a plusieurs

Monique Reille : Et quand je vous ai demandé d’intervenir dans la réunion devant la population

Maire : Je n’avais pas à intervenir

Monique Reille : Vous m’avez dit que vous ne vouliez rien dire parce que vous ne saviez rien

Maire : Mais oui qu’est-ce que vous avez dit Mme Reille

Monique Reille : Non mais écoutez ; je n’ai rien dit

Laurent Alaphilippe : Il ne vous est même pas redevable de ça

Monique Reille : Non

Maire : C’est Lamberton qui a parlé

Monique Reille : Ah bon, j’ai donné les orientations politiques au moins

Maire : Bof

Monique Reille : Mais non

Maire : Qu’elles orientations vous avez données ?

Brouhaha

Monique Reille : La politique d’une commune vous avez l’air de ne pas comprendre ce que ça veut dire

Maire : C’est Lamberton qui a fait le discourt, vous n’avez rien fait

Monique Reille : Ah bon !

Maire : J’étais capable de faire exactement la même chose

Monique Reille : Oh là là vous êtes moche là, c’est moche, c’est moche

Brouhaha

Maire : Les gens qui sont ici ils penseront ce qu’ils veulent

Monique Reille : Ecoutez monsieur le Maire moi je me fiche de la manière « Inaudible » je sais ce que j’ai fait

Maire : On revient à l’ordre du jour, est-ce qu’il y a d’autres questions sur le CR du conseil.

Monique Reille : Donc vous ne répondez pas à ma question sur le fait. Mais c’est très marrant ça  dès qu’il y a une question piège vous dérapez sur autre chose.

Maire : Mais ce n’est pas une question piège

Monique Reille : Je vous pose la question de mettre en liste les points abordés par les élus ce n’est quand même pas

Maire : Ce n’est pas une obligation, voilà

Monique Reille : Alors pourquoi ne voulez vous pas le faire

David Macé : Ca ne vous plait pas mais c’est une réponse

Maire : Ce n’est pas une obligation on peut les mettre mais ce n’est pas une obligation

Monique Reille : Alors pourquoi ne voulez vous pas les mettre

Laurent Alaphilippe : Ca vous gêne

M.R./T.W. : En quoi ça vous gêne ?

Brouhaha

Maire : Je ne vois pas pourquoi vous vous entêtez sur une question aussi bête

Monique Reille : Mais non, ce n’est pas une réponse

Maire : Mais si c’est une réponse

Monique Reille : Ca veut dire que vous ne voulez pas

Maire : Le compte-rendu n’est pas un mot à mot

Laurent Alaphilippe : Ah ça on s’en est aperçu

Thierry Wable : On ne vous demande pas de la précision.

Maire : et le fait de mettre les questions des conseillers ce n’est pas une obligation

Monique Reille : On vous demande seulement de mettre la liste des points.

Maire : Vous avez d’autres questions ?

Enregistrement arrêté à 36’12 sur 4 heures 06 minutes de débats enregistrés 

 

 

 

Article paru dans le blog « Cerellement votre »

le mercredi 3 mars 2010

 

(Plan local d'urbanisme de la commune de Cerelles)

Le PLU de la commune de Cérelles nous a été présenté jeudi 25 février 2010 à 19 heures dans la salle de gymnastique baptisée Cercilla pour l'occasion.

La publicité pour cette réunion a été très limitée, une affiche au panneau devant la mairie et un entrefilet dans la presse. Le blog de « Cérellement Vôtre » a bien relayé cette actualité mais sans entraîner de la part de la population un intérêt quelconque. L'horaire et jour de la semaine choisit explique peut être cette désaffection du public à moins que cela ne reflète l'engouement des  électeurs pour leurs représentants.

Cette réunion publique devait obligatoirement se tenir. Qu'il y ait monde ou pas n'a pas d'incidence sur la suite des événements. En revanche, il est prévu qu'au mois de septembre 2010 la mise en place d'une enquête publique. Celle-ci va durer un mois, et sera organisée par une personne indépendante. Elle représentera la dernière possibilité de pouvoir donner son avis et de tenter de faire évoluer les choses. A la suite, le dossier du PLU qui doit en principe tenir compte des observations de l'enquête publique va être présenté en préfecture et sera voté par le conseil municipal. Son application devrait être effective fin 2010 début 2011.

Le dossier qui nous a été présenté est visible en mairie par toute personne qui en fait la demande. Sur des panneaux y seront affichés les informations relatives au PLU. De plus, Mme Monique Reille la 1ère adjointe nous a dit se tenir à la disposition des gens qui ont des questions sur le sujet.

Dans la salle une centaine de chaises étaient installées, ce qui laisse penser que les organisateurs de cette réunion publique prévoyaient une plus large audience. En fait, une vingtaine de personnes ont pris place et si l'on enlève les élus actuels et ceux de l'ancienne municipalité ainsi que les deux secrétaires et le technicien chargé de la rédaction du PLU, la population de Cérelles n'était représentée que par une dizaine d'individus.

Le dossier PLU nous a été présenté par Mme la 1ère adjointe et le technicien. Eux seuls ont pris la parole.  Mr le Maire est resté muet toute la soirée (pas même un mot d'accueil).

La présentation a été claire et précise, il n'est pas remarqué de changement fondamental pour la commune. La période troublée a été zappée pour ne parler que de la prestation de l'ancien maire à la Gelinière en janvier 2008. Bien sur et cela nous a été rappelé plusieurs fois on protège les forêts et les zones humides et on limite les zones constructibles pour conserver au village son aspect rural.

En revanche, il est bon de préciser que la commune a réduit ses ambitions car elle doit tenir compte du SCOT* voté début 2008 et qui impose une densification de l'habitat, la préservation des terres agricoles, des forêts et zones humides.

La politique concernant l'habitat est donc à la densification (parcelles plus petites et constructions de bâtiments collectifs). La norme fixée au départ à 12 constructions annuelles à été revue à la baisse pour passer à 8. Les zones de constructions privilégiées se trouvent en bordure de la rue Reille jusqu'au chemin creux et à l'ancien terrain de foot. Les constructions dans les hameaux seront très limitées. Aux œufs durs la problématique de la déviation n'a pas été abordée.

Le   hameau   de Chatenay doit être préservé,   il est question d'y aménager une zone de loisir ?????  Mais là pas d'explication.

 Quelques questions ont cependant été posées elles concernent :

La création d'un cheminement piéton entre le village et le terrain de foot il nous a été répondu que cela ne concerne pas le PLU mais que cela sera réglé dans le cadre de la commission voirie. C'est à l'étude, prévision 20/11/2012.

Egalement prévu la continuation du cheminement piétons entre le rond point de Langenerie et le chemin creux, mais là ça dépend du département.

En revanche, l'aménagement sécuritaire du carrefour entre la D28 et la rue Reille n'est pas à l'ordre du jour. En principe cette modification ne devrait être envisagée que lorsque les zones environnantes seront construites. Pas d'amélioration à attendre à court terme.

Pour plus de détails je vous invite à consulter en mairie les panneaux où sont exposés les plans de l'évolution programmée de la commune. Et surtout, de donner votre avis sur ces projets, c'est un devoir citoyen que de s'intéresser au devenir de notre village.

* SCOT : Schéma de cohérence territoriale du Nord Ouest de la Touraine.



27/02/2013
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