L'info Cerelloise

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L'affaire des limaces - Pollution

L’AFFAIRE DES POISONS

La lutte contre les limaces, mais pas que…

 

 

Fin 2012, de beaux parterres ont vu le jour à Cerelles. Dommage qu'ils aient été recouvert de granulés anti-limaces, ce produit est un poison violent pour les animaux et pour l'homme. Sans oublier la pollution générée par sa dissolution.

 

 

 

Je croyais que nos employés maîtrisaient l'usage de ce genre de produits ?

 

 Une question reste posée : L'alerte donnée a t'elle été suivie d'une décontamination de ces parcelles de terre ?

 

J'en doute au regard du nombre de granulés restés en place. Ce produit dont l'utilisation est interdite sur la voie publique ne devrais pas dépasser 1 granulé tous les 15 cm. Dans le cas présent le sol en a été entièrement recouvert.

  

Le 4 décembre 2012, j'ai posé par écrit cette question au Maire de Cerelles (accusé réception du 6 décembre 2012), je communiquerais la réponse (s'il y en a une). En tout cas elle n'a pas été donnée lors du conseil municipal du 18 décembre 2012, à suivre ....

 

 Pour voir la lettre cliquez ici

 

 

 

Une intervention et toutefois à noter, celle de notre 3ème adjoint qui s'est saisit du dossier (lire plus bas).

  

L’historique :

  

Nos employés communaux, sous la responsabilité du premier adjoint au Maire, ont la charge des espaces verts et notamment des parterres fleuris de Cerelles.

Mais voilà avec le souci de bien faire ils ont négligé la notion de sécurité. Ils ont épandu dans tous les massifs une quantité aberrante de granulés anti limaces.

Quelques citoyens interpellés par le fond bleu de ces créations florales se sont intéressés à ce qui servait de paillage et ont constaté qu’il s’agissait d’un produit dangereux dont l’utilisation est strictement réglementée (interdit sur la voie publique).

 

Ils se sont rapprochés de monsieur Desvages, agriculteur et conseiller municipal, pour l’informer de ce qu’ils ont vu. Ce dernier à confirmé la première analyse et s’est saisi de l’affaire.

 

Dans un premier temps, il s’est rendu aux services techniques de la mairie, il s’est vu confirmer l’utilisation d’un produit spécifique et très dangereux, dont l’utilisation sur le domaine public est interdite.

Il a conseillé aux personnels de la mairie une intervention immédiate afin de ramasser le produit ou tout au moins, dans un premier temps, d’en occulter la vue pour ne pas que des enfants ou les animaux domestiques, attirés par la couleur bleue du produit, ne puisse y accéder et s’empoisonner.

 

Le conseiller a ensuite adressé à l’ensemble du conseil municipal un courriel relatant l’incident, dans l’espoir que l’exécutif allait se saisir de cette affaire.

A titre personnel, je faisais partie des destinataires de ce message étant donné que j’étais l’une des personnes à avoir donné l’alerte.

 

La seule réaction fut une lettre de M. David Macé, premier adjoint, datée du 30 novembre 2012.

Ce courrier rédigé d’une manière très « administrative », met en cause l’intervention de Mr Desvages.

Il lui est reproché notamment d’avoir pris attache avec les employés communaux et d’avoir informé des Cerellois du danger potentiel.

Dans ce courrier il est mis en exergue que les personnels sont qualifiés pour utiliser le produit incriminé. Là on est surpris !!!!

 

Mais à part l'invective sur les conditions de l’alerte, aucune information n’est communiquée concernant le produit et la manière dont les sols seront dépollués.

 

Il semble à la lecture du courrier, dont l’auteur autorise la diffusion des informations contenues, qu’il soit plus grave de dénoncer une erreur que de la commettre.

 

Mr Desvages a répondu personnellement à M. David Macé en réfutant point par point à ses allégations.

Il lui rappelle les dangers du produit qui a été épandu sur les parterres et la responsabilité du Maire et son 1er adjoint en la matière.

Il l’informe également sur l’attitude à son égard de la secrétaire "dite générale" lorsqu’il a pu enfin contacter quelqu’un de la mairie, au sujet de cette pollution.

 

Moi-même par courrier adressé par mail à Mr le Maire, j’ai demandé des informations concernant cette pollution et surtout, ce que la municipalité entendait faire pour y répondre. Le 6 décembre 2012, j’ai reçu l’accusé réception du message, puis plus rien.

Je pensais benoîtement qu’au CM du 18 décembre 2012, j’aurais la réponse à ma question.

Mais j’ai eu la désagréable surprise de constater que personne n’avait pris la mesure du danger d’empoisonnement et de pollution du produit déversé en masse.

 

Au conseil municipal du 18 décembre 2012

 

 Lors de ce conseil municipal, après que le Maire eut terminé l’ordre du jour et donné ses informations (oubliant sans doute, de parler de cet épandage).

 

M. Desvages a pris la parole pour dénoncer l’ingérence de la secrétaire, "dite générale", dans les affaires des élus.

 

Mr le Maire s’est empressé de la défendre, bien que de son aveu il n’était pas présent lors des faits reprochés. Mieux, il met carrément en doute les propos du conseiller.

 

En revanche, pour le produit utilisé nous apprenons que 3 semaines après l’épandage rien n’a été fait. Mieux, M. le Maire dit ignorer où a été acheté l’anti limaces.

 

Un adjoint lucide et efficace

 

Au cours du CM M. Foulon a suggéré de faire intervenir sous 48 heures des techniciens pour faire le point sur cette affaire. 

 

Il a tenu parole puisque le 21 décembre 2012, il rend compte de ses démarches et des interventions réalisées par les employés communaux. Ces derniers sont intervenus auprès des écoles afin de dépolluer ce qui peut l’être.

 

Malheureusement, le temps perdu ne se rattrape pas. La durée de l’exposition ainsi que les pluies incessantes de ses dernières semaines, ont rendues illusoire toute dépollution.

 

Dommage que ces actions n’aient pas été effectuées il y a trois semaines, mais il est vrai que l’urgence était alors à la bienséance et à  la dissimulation. 

 

Les documents dont il est fait question dans ce récit sont consultables auprès de M. Desvages.

-O-O-O-O-

 

L’échange verbal est si savoureux et malheureusement si réel que la transcription de cette partie du CM est réalisée. Cliquez pour lire la transcription.

 

 Les suites de l'affaire :

 

Au conseil municipal du 29 janvier 2013

   

Mr Desvages interpelle Mr Macé 1er adjoint lequel était absent au dernier CM (18 décembre 2012), au sujet de la lettre qu’il lui a adressé après son intervention dans l’affaire des produits anti limaces.

 

 Mr Desvages dénonce point par point les allégations du 1er adjoint lequel prétend que le conseiller a agressé verbalement les employés communaux et qu’il a probablement fait de même avec la secrétaire « dite générale ». Il soutient également que le conseiller n’a pas le droit de pénétrer dans les entrepôts communaux et encore moins de donner des directives au personnel.

 

Mr Desvages qui rappelons le a agit dans l’urgence, afin de tenter de faire retirer les produits incriminés, et ce avant qu’un accident ne se produise, porte à la connaissance du CM que les hangars sont souvent ouverts en l’absence du personnel.

Il y a quelques jours il y a même trouvé un employé de la communauté de communes, qui selon ses dires, était venu « taxer » un café, en l’absence des employés communaux.

  

Bien sur, plutôt que de tirer enseignement de toutes ces informations la municipalité se drape dans une dignité bafouée et accorde plus d’importance au Ton agressif qu’aurait employé Mr Desvages qu’aux fautes et erreurs commises sous la responsabilité d’élus. Ceux-ci ont été mis en garde à plusieurs reprises pour les libertés prises avec les Lois et plus particulièrement en matière de pollution.

 

Au conseil municipal du 13 février 2013

 

M. Desvages regrette l’absence du 1er adjoint M. Macé, car ce dernier l’avait accusé lors du dernier conseil municipal d’avoir agressé verbalement les employés communaux.

 

 

Une confrontation devait être organisée par le 1er adjoint, M Desvages regrette que celle-ci n’ait pas eu lieu. En revanche, il dit avoir eu connaissance du fait que ces personnels avaient été convoqués en mairie !!!!

 

 

Mr Desvages en déduit publiquement que cela confirme que les propos avancé par le 1er adjoint lors du dernier conseil étaient sans fondement.

 

 



22/12/2012
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