L'info Cerelloise

L'info Cerelloise

Travaux sur le VC 3 octobre 2013




Vues du chantier au 10 - 16 et 21 novembre 2013

(Un nouvel arrêté a prolongé le chantier d'une quinzaine de jours)

 

 

 

Vues du 5 décembre 2013

 

Enfin une information publique sur le chantier 

 

La Nouvelle République nous informe dans son édition du 5 décembre 2013 que le chantier mené sur le VC 3 a été organisé par la communauté de communes Gâtines et Choisilles. Voilà qui éclaire d'un angle nouveau cette entreprise, car faute d'explication ou tout au moins d'information sur le sujet.

On reste dans l'expectative, à quoi donc a été employée la somme de 60 000 euros objet d'un marché public entre la mairie et l'entreprise Colas ?

Pour lire l’article de la NR 37 cliquez sur ce lien

 

 

DESOLE 

Mais nous allons devoir encore une fois pointer du doigt l’amateurisme de notre municipalité. 

 

Dans le secret le plus absolu, le maître d’œuvre de la voirie de Cerelles, M. Macé 1er adjoint au Maire de Cerelles, a conçu un projet d’aménagement du VC 3, cela concerne plus précisément la sortie du village en direction de Saint-Antoine-du-Rocher.

Le chantier, dont l’ouverture n’a été signalée que quelques jours avant, n’a été assortit d’aucune mesure permettant l’information des usagers, quand à ses nuisances et à l’existence d’une déviation éventuelle.

On peut se demander comment il se fait que l’initiateur du projet fasse coïncider ses vacances avec le début du chantier ? L’un ou l’autre aurait peut être pu être modifié en conséquence.

 

Le corollaire de tout cela pose des questions légitimes.

 

1° - Sur l’organisation :

-      Personne au conseil municipal n’a pu voir les plans du projet. La commission voirie qui est la seule entité à être informée, n’a jamais communiqué sur le sujet. Je rappelle qu’elle est composée de M. le Maire – M. Macé 1er adjoint – M. Thomas et M. Garanne.

-      Le 17 octobre 2013, lors des informations au Maire, le conseil municipal a été informé que la société COLAS a été choisie pour l’exécution de ce chantier, pour un montant de 50 495,94€ HT soit 60393,14€ TTC. Vous noterez que le CM n’a pas eu connaissance des conditions du marché.

 

2° - La mise en œuvre :

 

-      Aucun arrêté concernant la circulation n’a été préparé par l’élu en charge de la voirie. A l’ouverture des travaux il a tout de suite été constaté que pour la sécurité des employés et celle des usagers, il fallait prendre une mesure de restriction de la circulation.

-      Les usagers quand à eux, se sont immédiatement reportés sur la rue de la Mullotière et le chemin communal transversal qui rejoint le VC3, ce qui représentait un nouveau risque. Ce chemin n’ayant pas été entretenu depuis des années n’est guère carrossable car il présente sur une bonne partie des ornières. De plus, cet itinéraire doit être emprunté par les camions desservant le chantier.

Conscient que ces difficultés n’ont pas été prises en compte par le responsable, André Desvages a rencontré le Maire de Cerelles et ensemble ils ont organisé au mieux, la protection du chantier. Un arrêté a été signé et des signalisations mises en place.

 

3° - Le chantier :

 

-      Il est bon de rappeler que le maître d’œuvre choisi par la commission voirie, l’entreprise TENDRE VERT est un paysagiste et que là nous sommes face à des travaux de voirie, pas vraiment sa compétence.

-      La rampe d’accès menant à Cerelles est constituée de remblais, ce qui n’a manifestement pas interpellé les meneurs du projet.

-      Sous la chaussée sont installées deux conduites d’eau qui ont une importance stratégique, puisque c’est l’alimentation en eau potable du bourg de Cerelles. L’initiateur du projet en avait-il connaissance ? En limitant la communication il s’est privé d’informations que n’auraient pas manqué de lui donner les Cerellois et notamment, les riverains de ce chantier qui siègent au CM.

Des renseignements obtenus il est prévu de créer un trottoir reposant sur une chape de béton, retenue par des fixations installées sous la chaussée. En outre, une canalisation pour l’eau de pluie devrait traverser la route. De quoi fragiliser une structure qui semble délicate.

 

4° - Les aléas du chantier :

 

-      Les fouilles réalisées ont mis à jour l’une de ces conduites, le remblai les soutenant s’est affaissé et fait courir un risque d’une rupture de l’alimentation en eau du village.

-      Cette conduite d’eau ne disposant pas, tant en amont, qu’en aval, de vanne permettant d’isoler la partie sensible pendant les travaux, la tâche des entreprises en est d’autant plus compliquée et risquée.

 

5° - La suite prévisible :

 

-      Une révision des plans est donc à l’ordre du jour, car des modifications sont à réaliser.

-      Il y a lieu d’envisager des travaux de soutènement, qui n’étaient pas prévu à l’origine.

Forcément, ces péripéties vont générer un surcoût du projet, qui n’est pas négligeable.

 

La morale de la chose

  

L’organisateur de ces travaux à largement sous estimé la difficulté et les moyens à mettre en œuvre. L’ennui c’est qu’il est parti en vacances et comme il est le seul à détenir les tenants et les aboutissants de ce projet, il va falloir improviser.

 

Il est rappelé qu’au cours des conseils municipaux André Desvages n’a pas cessé de réclamer à M. Macé les comptes-rendus des commissions et notamment ceux de la voirie. Sans jamais avoir gain de cause.

 

Le Maire quant à lui est placé devant le fait accompli, je rappelle qu’il a été gravement malade et que de ce fait il s’est probablement reposé sur son 1er adjoint.

 

Mais tout de même à la lumière de ce qui se passe dans le village, il semble que pour la voirie le 1er adjoint soit à la fois et à lui seul « force de proposition et de décision ». Conseil municipal, « connaît pas » ?

 

On peut se demander également s’il n’existait pas sur la commune de voiries plus dégradées que cette portion de route, la rue de la Mullotière par exemple.

 

A moins qu’il ne s’agisse d’une opération de prestige de nature à influencer l’électorat de 2014 ?

 

J’ai un doute, était-il bien nécessaire d’urbaniser cette entrée du bourg ? Elle avait pourtant fière allure avec son aspect champêtre. Cette décision aurait bien mérité un débat en conseil municipal.

 

arbres4saisons.gif

 

Une autre pierre est tout de même à mettre dans le jardin du responsable de la voirie.

 

 

Le Petit Vouvray

 

(Pour lire l’historique de ce chantier cliquez sur ce lien) 

 

regarde ça.gif
 

Une maxime pour finir

  

Un illustre Cerellois a dit un jour « Servir Cerelles mais ne pas se servir de Cerelles » Nous sommes en parfait accord avec cette maxime et nous la reprenons bien volontiers à notre compte.

 



25/10/2013
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 26 autres membres