Refus de vote du PLU
Retranscription de la séance du conseil municipal du 29 janvier 2013
Partie consacrée au plan local d’urbanisme (PLU)
Retranscription faite sur la base d’un enregistrement sonore de la séance
(donc vérifiable)
Maire : Nous allons passer à la question numéro deux. Approbation du plan local d’urbanisme.
- Vu le code de l’urbanisme et notamment les articles 123-1 et suivants et R 123-1.
- Vu la délibération du conseil municipal du 3 mai 2007 prescrivant l’élaboration du plan local d’urbanisme
- Vu la délibération du conseil municipal du 10 janvier 2011 tirant le bilan de la concertation et arrêtant le projet de plan local d’urbanisme
- Vu l’arrêté municipal du 6 octobre 2011 prescrivant l’ouverture de l’enquête publique relative au plan local d’urbanisme
- Vu l’enquête publique qui s’est déroulée du 9 novembre au 9 décembre 2011
- Vu le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur du 3 janvier 2012
- Vu l’ensemble des avis des personnes publiques associées et consultées au cours de la procédure
- Vu le projet de plan local d’urbanisme qui comprend un rapport de présentation, le projet d’aménagement et de développement durable, le règlement et les annexes. Le Maire soumet au vote le plan local d’urbanisme.
Il m’a été fait des demandes, exception faite pour le plan, pour le PLU il n’y a pas de. Il n’y a pas à faire pour les élus faire de quelconque, une quelconque information.
Thierry Wable : Je pense que vous avez mal compris, vous n’avez pas compris M. le Maire la jurisprudence à ce sujet
Maire : Oui, oui je l’ai bien comprise
Thierry Wable : Non, non vous ne l’avez pas comprise. Au contraire, pour tous les autres sujets
Maire : Non
Thierry Wable : une mise à disposition vaut communication, mis à part pour le PLU
Maire : Pour le PLU
Thierry Wable : Vous devez communiquer absolument les données
Maire : le PLU effectivement et pour ça je vous ais envoyé un mail le 4 octobre à 16 heures 11 en vous disant que la mairie tenait à votre disposition tous les éléments du PLU et celles du commissaire enquêteur.
Thierry Wable : C’est ce que je viens de vous dire
Maire : Sont venue certaines personnes, d’autres ne sont pas venues. Bon aujourd’hui on me demande un débat, hein ! Il y a eu des concertations au niveau des services de l’Etat du prestataire qui a fait le PLU et il a été. Le PLU a été mis à jour en fonction de ce que veulent le SCOT la DDAF, la Préfecture ainsi de suite et le commissaire enquêteur assistait à cette réunion ainsi que les différents membres de l’exécutif.
Laurent Alaphilippe : Et pourquoi on n’a pas été informé préalablement au cours d’un conseil ?
Maire : Mais
Laurent Alaphilippe : pour ces modifications qui sont intervenues suite notamment au commissaire enquêteur ?
Maire : Mais écoutez c’était à la disposition de tout le monde
Brouhaha
André Desvages : Non, non, moi quand je suis venu voir le PLU il n’y avait rien de tout ça
Laurent Alaphilippe : De toute façon ce n’est pas le problème ça mérite une communication publique
Maire : Le PLU était là et tout était fait
André Desvages : Non, non mais le document que vous avez mis là, il n’était pas dedans
Maire : Vous n’êtes pas obligés de voter le PLU
Laurent Alaphilippe : Non mais ça, ça n’a rien à voir
André Desvages : Vous l’avez là, le PLU ? Est-ce que je peux le voir, s’il vous plait ?
Monique Reille : Mais on vote quoi là M. le Maire,
André Desvages : On vote quoi ? On ne sait même pas les modifications que vous avez apportées
Brouhaha
Thierry Wable : depuis le 28 février 2010
Maire : c’est le plan local d’urbanisme
Monique Reille : On vote quel document M. le Maire ?
Laurent Alaphilippe : On n’en parle plus depuis combien de temps, un an et demi. C’est quand la dernière fois que l’on en a parlé au conseil ?
Thierry Wable : Jamais les détails
Monique Reille : Jamais
Thierry Wable : depuis le 28 février, date de la séance publique il n’y a rien eu
Maire : Fallait aller le voir
Brouhaha
Maire : Vous êtes venus régulièrement
Brouhaha
Thierry Wable : La jurisprudence M. le Maire
Maire : vous n’arrivez même pas à vous déplacer
Brouhaha
Laurent Alaphilippe : Il faut communiquer les informations
Maire : Je l’ai aussi la jurisprudence
Thierry Wable : Mais lisez là, lisez-là
Maire : Mais je n’ai pas besoin de vous la lire puisque vous l’avez
Monique Reille : M. le Maire on est
Maire : de toute façon
Thierry Wable : Mais c’est eux qui m’ont donné ça parce que vous avez des devoirs à assumer, justement
Maire : C’est eux justement qui me l’ont donnée
Thierry Wable : Vous l’avez comprise ? Avec les chiffres vous avez un problème
Maire : Vous n’avez pas de mal avec quoi ?
Thierry Wable : Moins que vous heureusement
Laurent Alaphilippe : Vous êtes payé pour expliquer tout ça
Maire : Soyez respectueux au moins
Thierry Wable : Il y a un choix qui doit venir du conseil municipal
Monique Reille : Non mais
Maire : Ce choix il va être fait ce soir
Monique Reille : Et il est fait sur quoi ?
Laurent Alaphilippe : Eh oui on ne sait même pas
Monique Reille : Mais quels éléments M. le Maire
Maire : Mais attendez les éléments que l’on vous présenté
Monique Reille : Lesquels ?
Maire : Vous êtes venue les voir deux fois
Thierry Wable : Vous n’avez rien
Maire : Inaudible
Monique Reille : M. le Maire vous êtes entrain de confondre deux choses
Maire : Ne discutez pas madame Reille vous voterez non
Monique Reille : Non mais je ne voterai pas, c’est un autre sujet
Maire : Puisque vous me l’avez dit que vous iriez hein
Monique Reille : Est-ce que je peux m’exprimer ? Bon vous êtes entrain de confondre plusieurs choses
Brouhaha
Monique Reille : Je peux m’exprimer oui ou non
Maire : Attendez, vous connaissez parfaitement le PLU, la voirie, la construction et ainsi de suite
Monique Reille : Mais on va y venir, on va y venir.
Maire : qu’est-ce que vous ne connaissez pas Mme Reille ?
Monique Reille : Alors M. le Maire est-ce que je peux
Maire : qu’est-ce que vous ne connaissez pas ?
Monique Reille : Oui ce que je connais ou ne connais pas, ça me regarde donc je vais jusqu’au bout
Maire : Vous êtres entrain de vouloir mettre la commune
Laurent Alaphilippe : La physique nucléaire
Monique Reille : La physique nucléaire
Brouhaha
Monique Reille : Alors devenons sérieux. Alors moi effectivement, moi je me suis déplacée, j’ai regardé le PLU
Maire : Il y en a qui se sont déplacés, moi je
Monique Reille : Attendez vous permettez
Thierry Wable : Ce n’est pas une obligation
Maire : Inaudible
Monique Reille : Vous permettez que je finisse
Thierry Wable : Vous en oubliez le fond, vous devez fournir les éléments, c’est une obligation
Maire : Mais non, mais non
Thierry Wable : Sur le PLU, le PLU c’est le seul dossier
Brouhaha
Thierry Wable : Et voilà
Maire : C’est le seul dossier pour lequel ce n’est pas inaudible
Brouhaha
Maire : Je vais le faire voter
Thierry Wable : Mais non
Laurent Alaphilippe : la jurisprudence ça ne veut pas dire ça
Thierry Wable : Je vais vous la lire
Maire : Non, non vous n’avez pas besoin de la lire, je l’ai moi. C’est la Préfecture qui me l’a envoyée
Monique Reille : Est-ce que je peux aller jusqu’au bout de ma phrase. Donc effectivement je suis venue voir le PLU. J’ai regardé les documents mais vous devez Mr le Maire, on n’est en conseil municipal, nous allons délibérer sur l’approbation du PLU. La moindre des choses, il y a des gens qui ne sont pas en capacité de venir, il y a des gens qui connaissent
Maire : Ah bon attendez
Monique Reille : Non mais attendez il y a des gens qui travaillent
Brouhaha
Laurent Alaphilippe : On a des emplois du temps on peut pas toujours
Monique Reille : Deuxième chose
Maire : Il y a des infirmes dans le conseil madame Reille
Laurent Alaphilippe : Ce n’est pas ce qu’elle veut dire
Monique Reille : deuxièmement respectez un peu les gens. Deuxième chose lire un PLU c’est compliqué il faut être
Thierry Wable: On n’est pas des spécialistes
Monique Reille : un peu pointu là-dessus. Moi je crois que vous vous devez Mr le Maire de nous expliquer ce soir avant le vote ce que vous avez changé par rapport au document que nous avons arrêté le combien ?
Brouhaha
Monique Reille : 2011
Thierry Wable : 2011
Laurent Alaphilippe : Le 10 janvier
Monique Reille : Non, non, non oui le 10 janvier, c’est ça. Qu’est-ce que vous avez changé dans les documents ? Est-ce que vous pouvez me le dire, est-ce que vous pouvez nous le dire ?
Maire : Uniquement si c’est prévu par le commissaire enquêteur
Monique Reille : Mais c’est faux Mr le Maire
Laurent Alaphilippe : Vous n’avez pas tout pris
Monique Reille : C’est faux, c’est faux
Maire : et
Monique Reille : J’en ai la preuve si vous le voulez
Maire : en accord avec le SCOT la Préfecture
Thierry Wable : Non, non, non
Brouhaha
Thierry Wable : Sans les élus
Laurent Alaphilippe : Ah c’est avec nous que vous auriez du voir ça
Monique Reille : Ce n’est pas le SCOT qui décide
Maire : Qu’est-ce que vous voulez madame Reille qu’on rende constructible quel terrain ?
Monique Reille : Mais ce n’est pas le sujet je vous demande
Thierry Wable : Ce n’est pas le sujet oh !! là là là
Monique Reille : de nous expliquer. Mais si c’est le sujet. Pourquoi dites vous des risques de mouvements. Tiens on apprend que vous souhaitez
Brouhaha
Monique Reille : Attendez que vous souhaitiez assouplir quelque peu les orientations d’aménagement du futur aménagement du Gué Bolin. On découvre. Non mais en vertu de quoi ?
Maire : c’est bizarre quand vous êtes en face de Mr Lamberton, là vous avez moins de bagout avec lui
Monique Reille : Allez continuez
Laurent Alaphilippe : M. Lamberton c’est un prestataire
Monique Reille : La commune maintien la perspective à long terme d’une liaison urbain, attendez je vais plus loin. Tiens c’est nouveau !! Il s’agira de mettre en valeur entre le carrefour e la grange d’Asses et de renforcer et de sécuriser le maillage des liaisons douces. Qu’est-ce que ça veut dire ? Hein qu’est-ce que ça veut dire d’autant que je vous rappelle que nous somme sur une route départementale et que nous ne maîtrisons rien de tout ça, rien.
L’intégration du site de Roiville en zone urbanisable, je croyais que l’on l’avait sortie. Bon place Saint Pierre c’est bon.
Concernant la zone d’activité de la Bigotière alors que le commissaire enquêteur en parle. La commune souhaite ne pas modifier en quoi que ce soit le zonage relatif à la zone d’activité
On découvre, s’agissant du devenir des anciennes fermes, la commune souhaite donc ne pas modifier son document d’urbanisme d’autant que les prescriptions du SCOT en signalent la nécessité. C’est à mettre en délibération. Tout ça est à mettre en délibération Mr le Maire.
Pourquoi des corrections mineures appartiennent sur certaines zones géographiques. Notons que le point de vue de la commune a volontairement.
Attendez, ça c’est très important. Le point de vue de la commune a volontairement limité le nombre de logements à construire par rapport aux indications portées par le PLH intercommunal. Qui a décidé de mettre ça ? Qui a décidé que l’habitat, que le plan d’urbanisation se serait inférieur au PLH, vous M. le Maire, vous seul, personne n’en a parlé. Personne.
Laurent Alaphilippe : On n’en a jamais parlé de ça
Thierry Wable : Jamais
Monique Reille : Est-ce que vous avez parlé de ça ? Le carrefour sécurisé, ça relève du Conseil Général. Et puis je continue, pourquoi ?
Maire : Non ça ne peut pas continuer très longtemps
Brouhaha
Maire : On passe au vote
Laurent Alaphilippe : Non, non, non
Monique Reille : Attendez, attendez
Maire : Il n’y a pas de non, non, non j’exige
Brouhaha
Thierry Wable : Vous êtes le roi
Laurent Alaphilippe : Mais oui on a des droits. Nous on exige un vote public
Brouhaha
Maire : Le roi il dit nous voulons
Monique Reille : Allez
Laurent Alaphilippe : Non, non on est en République Monsieur
Monique Reille : Il y a eu l’affaire des poisons ne vous prenez pas pour Louis XIV
Brouhaha
Maire : Non mais vous n’avez pas le droit
Thierry Wable : Non mais j’ai des droits
Maire : Mais quel droit ?
Monique Reille : Les mêmes droits que vous, bon
Thierry Wable : Tant que vous respectez
Monique Reille : Alors je continue Mr le Maire si vous le voulez bien
Thierry Wable : Il fixe ses règles
Maire : souvent des conneries
Monique Reille : Monsieur le Maire
Thierry Wable : Beaucoup moins que vous, parce que heureusement
Maire : Beaucoup moins que vous, c'est-à-dire que vous les dites moins fort, vous les dites en douce
Thierry Wable : C’est vrai que vous avez du mal à vous maîtriser quand même, ça c’est sur
Brouhaha
Monique Reille : D’autant que comme je suis apparemment
Maire : Vous êtes entrain de perturber le conseil
Brouhaha
Laurent Alaphilippe : N’utilisez pas ce moyen pour éventuellement l’écarter du conseil. Parce qu’on voit bien la manœuvre
Maire : Ce n’est pas
Laurent Alaphilippe : Oui !! Oui ce n’est pas peut être. C’est très encadré par la jurisprudence ça. Attendez, elle ne remet pas en cause l’ordre public là
Monique Reille : Allez, on continue d’autant que ce document là qui s’appelle préambule
Maire : Eh Monsieur Alaphilippe
Monique Reille : Je suis venue voir
Brouhaha
Monique Reille : Attendez, je suis peut être la seule à être venue voir les documents. Donc vous me laissez parler s’il vous plait. Donc ce document là
Maire : Heureusement que tout le monde n’est pas venu parce que sinon on n’y était jusqu’à demain matin
Brouhaha
Laurent Alaphilippe : Mais c’est son droit, je veux dire. Elle a le droit de demander tous les documents qu’elle veut
Thierry Wable : On est en démocratie
Brouhaha
Monique Reille : Est-ce que je peux aller jusqu’au bout
David Macé : Est-ce que je peux expliquer
Thierry Wable : M. Macé si vous l’avez lu, expliquez nous ? Expliquez nous ?
David Macé : Je l’ai vu au même titre que Mme Reille
Monique Reille : Eh bien ? Est-ce que l’on a voté ça ?
David Macé : En fonction de ça je peux donner mon avis
Thierry Wable : Allez-y, allez-y
Monique Reille : Est-ce que l’on a voté ? Est-ce qu’on en a parlé ? Juste une fois M. Macé
David Macé : Je dis la même chose que vous
Monique Reille : Est-ce que l’on en a parlé ne serais qu’une fois ?
David Macé : Il y a eu de nombreuses réunions de faites, il a eu de nombreuses
Laurent Alaphilippe : Quand ?
David Macé : Il y a eu tout un tas d’éléments qui ont …
Monique Reille : Ah oui, avec nous ?
André Desvages : Et les comptes-rendus ils sont où ?
Laurent Alaphilippe : Elle est où la chemise de la commission PLU ? Qu’on voit
David Macé : Donc hé !!!
Laurent Alaphilippe : La commission, elle est où la chemise
André Desvages : Vous avez le dossier avec les rapports de commission ? On peut les regarder ?
Laurent Alaphilippe : Les rapports de commissions, qui y étaient ?
André Desvages : Vous avez regardé
Thierry Wable : la commission qui concernait tout le monde en plus
Laurent Alaphilippe : Voilà
Thierry Wable : On n’a jamais été convoqué en plus
Monique Reille : Mais c’est pas la commission qui décide en plus, non mais même
Laurent Alaphilippe : Mais ce n’est pas le problème Mme Reille on voit encore que voilà.
Monique Reille : Je continue ce document là
Laurent Alaphilippe : Donc on peut savoir ce qu’il y a d’écrit
Monique Reille : qui est inséré dans le rapport de présentation que vous avez là, s’il vous plait vous permettez, il apparaît au cœur d’un document de présentation, il n’est pas daté, d’accord ? Il est au sein du document de présentation qui a été arrêté le 10 janvier
Laurent Alaphilippe : C’est là qu’on a voté
Thierry Wable : Voilà
Monique Reille : Donc vous intégrez un document que l’on n’a pas arrêté dans un document que l’on a arrêté, à vous de voir si c’est. Alors moi je vais vous parler d’autre chose parce que j’ai vu
Laurent Alaphilippe : Ca fait délib rattachée un peu.
Monique Reille : Hein !
Laurent Alaphilippe : Ca fait un peu délib rattachée
Monique Reille : J’ai lu plein d’autres choses, je vais vous en donner simplement deux
Brouhaha
Monique Reille : Vous parlez des zones classées en EBC d’accord ? Vous parlez
Denis Foulon : Prenez-les dans l’ordre
Monique Reille : Ah oui, après on reprendra
Denis Foulon : A la lecture des documents ce que je comprends c’est que le PLU doit être mis à disposition pour que les conseillers puissent venir le consulter, on n’est bien d’accord ?
Monique Reille : Non, pas uniquement
Thierry Wable: Pas uniquement parce que autrement
Denis Foulon : Non mais attendez, j’en termine. Je termine dans le sens ou le Maire responsable du PLU doit faire une présentation au CM
Monique Reille : Mais bien évidemment
Denis Foulon : il faut donc une présentation en conseil municipal
Monique Reille : Mais bien sur
Denis Foulon : et mise à disposition des documents
Monique Reille : Dans l’hypothèse
Denis Foulon : A partir du moment où la jurisprudence, je n’ai pas le temps de la lire excuse moi Thierry, il y a trop de bruit et je n’arrive pas à me concentrer. A partir du moment où il y a mise à disposition des documents tout à chacun est libre de venir ou pas
Monique Reille : Oui
D.F. : s’il le désire ou pas. C’est ce que vous avez fait Mme Reille, d’accord ?
Monique Reille : Ce n’est pas suffisant
D.F. : C’est différent, M. Alaphilippe vous allez peut être pouvoir me répondre su la présentation faite à l’ensemble des conseillers
Monique Reille : Bien sur ; Bien entendu
D.F. : Je crois que le, litige il se place là
Monique Reille : Bien sur que oui, pourquoi, Parce que moi je connais bien le dossier du PLU. Pour moi, il est très facile de voir les ajouts, d’accord ? Pour les gens qui n’ont pas manipulé ce document jusqu’en 2010
Laurent Alaphilippe : Voilà
Monique Reille : Maintenant il a un peu bougé, que ça m’amuse d’ailleurs à croire qu’en deux et demi on ne fait rien. Donc dans la mesure où il y a eu
Maire : Vous retardez Mme Reille, le PLU ce fait des fois en cinq six ans
Monique Reille : Dans la mesure M. Foulon où il y a des mouvements des décisions que j’ai lues là. Qui ont été me semble t‘il intégrées dans le PLU la moindre des choses que les conseillers se prononcent sur ces éléments. Moi je ne suis pas d’accord que par principe pour embêter qui, l’un ou l’autre on ne suive pas les préconisations du commissaire enquêteur. Toutes les préconisations auraient été suivies, il n’y a pas de souci, il n’y a pas de souci. Mais elles n’ont pas été suivies. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi d’un seul coup
Brouhaha
Monique Reille : Pourquoi d’un seul coup on remet
Brouhaha
Thierry Wable : C’est tellement spécifique, il faut être spécialiste, il faut être spécialiste, M. Macé
David Macé : Je ne suis pas d’accord avec vous, vous n’êtes pas venus voir les documents. Mme Reille elle a réussi plusieurs fois à venir les consulter
Monique Reille : non pas plusieurs fois, une fois ça m’a suffit
D.M. : Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas engagé cette démarche là depuis le mois de décembre
Laurent Alaphilippe : il a un métier David, il a un métier
D.M. : Depuis le mois d’octobre on vous explique que l’ensemble des éléments du PLU
Monique Reille : Mais ça n’a rien à voir
D.M. : Certains élus arrivent à venir pour voir le
Monique Reille : Ca n’a rien à voir
D.M. : donner leur propre avis vous savez vous dites ne pas avoir, vous envoyez un mail comme tout à l’heure à 17 heures pour dire que vous n’aviez aucun élément
Thierry Wable : aucun élément
D.M. : Au 15 octobre on vous adit que les éléments étaient disponibles
Thierry Wable : Mais vous comprenez ce qu’on vous dit ? La mise à disposition n’est pas suffisante, c’est tellement spécifique comme dossier ; mais regardez
Monique Reille : Bon allez, est-ce que
Brouhaha
Thierry Wable : Ce n’est pas suffisant, je ne vais pas perdre mon temps pour des choses que je ne comprends pas
Brouhaha
Maire : je vous avais donné les modalités de cette mise à disposition par le mail du 4 octobre
Brouhaha
Monique Reille : Mais ça n’a rien à voir
Maire : Ah oui ça n’a rien à voir
Brouhaha
Monique Reille : Est-ce que je peux continuer M. Foulon ?
Brouhaha
M.R. : Est-ce que vous écoutez ou pas ?
Brouhaha
David Macé : Inaudible
Thierry Wable : Non mais pour tout comprendre il ne suffit pas de venir une demie-heure
D.M. : Non pas qu’une demi-heure
Thierry Wable : Il faut passer une dizaine d’heures
Monique Reille : Mais vous allez nous expliquer alors ?
Brouhaha
Laurent Alaphilippe : Surtout pour des orientations politiques
Thierry Wable : Bien sur
D.M. : Il y a eu des courriers de certains administrés de la commune auprès d’élus Inaudible
Thierry Wable : C’est l’enquête publique, ça n’a rien à voir, vous mélangez tout
David Macé : Non mais en temps qu’élu du conseil, pour me faire ma propre opinion par rapport à ça les courriers qui ont été faits
Monique Reille : Mais on s’en fou de votre opinion, excusez moi
David Macé : A savoir si un habitant de Cerelles nous interpelle sur un sujet divers et varié j’ai voulu me faire mon propre avis par rapport à ce que j’ai voté. Par rapport à ça je suis venu assez régulièrement venir chercher le dossier par rapport à Mme Reille qui a réussi à venir régulièrement
Thierry Wable : Mais ça n’a rien à voir, il n’y a pas d’avis.
Monique Reille : Régulièrement non, je suis venue une fois
Maire : Deux fois madame Reille
Brouhaha
Monique Reille : Avant est-ce que je peux continuer ?
Thierry Wable : Il faut le comprendre il n’y a pas d’avis à avoir
Maire : Non, non, non, va falloir arrêter
Monique Reille : Mais bien sur que si on va continuer
Maire : Ah non, non, non madame Reille
Monique Reille : M. Foulon m’a posé une question
D.M. : Vous avez eu le temps entre le 4 octobre et puis aujourd’hui de pouvoir venir vérifier
Brouhaha
Thierry Wable : Ce n’est pas suffisant et la Loi encadre ça, la Loi encadre ça
D.M. : Inaudible
Thierry Wable : De toute façon vous ne comprenez pas
David Macé : Mais on n’est pas hors la Loi par rapport à ça
Monique Reille : Mais bien sur que si comme d’habitude
Thierry Wable : Vous ne comprenez pas ?
Brouhaha
Monique Reille : Qui a pondu ça ? Qui
Thierry Wable : Vous comprenez quand je vous dis …
Brouhaha
D.M. : On n’est pas hors la Loi par rapport à ça
Thierry Wable : Vous êtes peut être spécialiste moi je ne le suis pas.
Brouhaha
Monique Reille : M. le Maire
Thierry Wable : Moi je veux un avis éclairé d’un spécialiste
Brouhaha
D.M. : Dès que j’avais le moindre doute je revenais en mairie ré ouvrir le dossier pour arriver à me faire ma propre opinion pour arriver à aujourd’hui à poser des questions
Thierry Wable : C’est votre opinion parce que là
Brouhaha
Thierry Wable : Je me demande si vous en avez une
Laurent Alaphilippe : Il faut vérifier
Thierry Wable : A mon avis vous êtes comme moi vous ne l’avez pas compris
D.M. : Je me suis fais ma propre opinion par rapport à ce soir tout simplement
Brouhaha
Maire : Mme Reille je peux vous poser une question ? Voulez vous un blocage de la commune ? Voulez vous un blocage de la commune ?
André Desvages : Le blocage il est déjà fait
Maire : Vous êtes incapable de répondre là
Monique Reille : C’est vous qui pendant deux ans et demi n’avez rien fait.
André Desvages : L’utilité publique
Thierry Wable : Pas grand-chose, mais vous avez tout caché
André Desvages : L’enquête d’utilité publique a eu lieu depuis plus d’un an qu’est-ce que vous avez fait ? Rien
Monique Reille : J’ai tout caché
D.M. : Mme Reille ce qui m’étonne vous dites qu’on a rien fait pendant deux ans et dix minutes avant vous dites qu’on a rajouté des éléments
Monique Reille : C’est exact. C’est intéressant ça c’est intéressant
Laurent Alaphilippe : C’est indéniable
Monique Reille Indéniable, indéniable
Maire : Une heure vous êtes comme ça et une heure vous êtes comme ça
Brouhaha
D.M. : Mme Reille une fois vous dites qu’il n’y a rien eu de fait pendant 1 an et demi
Monique Reille : Non, non
D.M. : Une fois après, dix minutes après vous dites le contraire
Monique Reille : Non ça na pas bougé mais on va y revenir
Brouhaha
Maire : Si, il a bougé vous avez mal lu
Monique Reille : Je peux terminer monsieur, on va y arriver, bon
Thierry Wable : M. Macé vous qui connaissez très bien le dossier apparemment est-ce que vous pouvez nous dire qu’est-ce qui a changé dans le PLU vis à vis des conclusions du commissaire enquêteur ? Ca c’est intéressant, non mais ça c’est intéressant ce que je dis. M. le Maire vous pouvez nous le dire ce qui a changé ?
Maire : Oui, par exemple vous avez Roiville dont vient de parler Mme Reille actuellement
Thierry Wable : Oui mais de manière exhaustive dites nous
Monique Reille : Qui a écrit ça ? Qui a ces six pages ?
Maire : Ca c’est Lamberton qui l’a écrit
Monique Reille : Il écrit et le Maire et les élus
Thierry Wable : C’est le prestataire
Maire : Mais Mme Reille vous étiez contente de le trouver M. Lamberton
Brouhaha
M.R. : Bon alors je vais finir ma réponse à M. Foulon si vous le voulez bien. Donc effectivement là on est en capacité de venir voir les documents mais dans la mesure ou le document a changé par rapport au moment ou le PLU a été arrêté, il convient quand même
Maire : Légèrement modifié
Monique Reille : Quoi ?
Maire : Non, non, non
Monique Reille : Non mais vous plaisantez il y en a huit pages. Attendez,on va jusqu’au bout
Brouhaha
Monique Reille : En plus vous n’avez pas pris tous les éléments. Donc il est indispensable que les élus et c’est un droit que l’on a tous. On doit être informés également de ce qu’il y a dans le PLU. Moi je le sais, Mme Rousseau qui n’a pas trop l’habitude de voir ça, c’est plus compliqué. Laissez-moi parler
Maire : Mais oui, mais je vous laisse parler
Monique Reille : C’est plus compliqué pour elle de le lire
Maire : Vous monopolisez la parole
Monique Reille : c’est bien
Brouhaha
Maire : vous perturbez le conseil
Brouhaha
Monique Reille : Je perturbe le conseil, oh là là
Thierry Wable : Non mais arrêtez
Monique Reille : Donc il y a cet aspect là M. Foulon puisque vous semblez vouloir comprendre comment ça fonctionne.
Le problème, le premier problème c’est que ces huit pages là ça mérite quand même des explications parce qu’il y a des décisions quand même qui sont importantes, qui engagent l’urbanisation de la commune pour aller, 15 ans. On peut toujours réviser un PLU
Maire : Non, non, non
Monique Reille : Mais ça coûte de l’argent
Maire : En 2015, Mme Reille
Monique Reille : Allez, on peut toujours
Maire : En 2015, il y aura une révision obligatoire
Monique Reille : Mais pour des raisons techniques pas pour des raisons de contenu
Maire : Révision obligatoire du PLU
Monique Reille : Allez, je vais jusqu’au bout. Je peux aller jusqu'à bout s’il vous plait ? Une question qui se pose, pourquoi les élus n’ont pas été informés et pourquoi est-ce qu’on n’a pas débattu sur ces décisions prises. Pourquoi par rapport
Brouhaha
Monique Reille : Pourquoi par rapport aux décisions du commissaire enquêteur il y en a certaines qui sont retenues et pas d’autres, moi ça me pose question
Maire : On a eu l’autorisation de la DDAR
Monique Reille Mais c’est faux, mais c’est faux, c’est faux, il faut en débattre M. le Maire
Maire : Mais non, mais non
Brouhaha
Monique Reille : Bon allez après vous permettez. Non mais, je vais jusqu’au bout si vous le voulez bien
Maire : On peut pas discuter elle a toujours raison
Monique Reille : Jusqu'à bout et après
D.M. : Allez y on va essayer de répondre à vos questions
Monique Reille : Après il y a des éléments de modifications qui apparaissent sur le rapport de présentation et oh surprise ils ne sont pas sur le plan.
Donc c’est ce que je vous ai écris à tous, c’est qu’il y a une discordance. Une discordance entre les écrits et le plan. Et c’est quoi ça ? Comment on va faire ? Comment on va faire ? On vous a demandé, et là je vous vous le dire de manière très, très, simple. On vous a expliqué qu’il y avait des manques dans le plan. Par exemple, un étang qui existe quand même depuis plusieurs années, je ne parle pas de chez moi là il faut être clair. On vous a demandé de le mettre vous ne l’avez pas mis
Maire : Vous parlez un peu de chez vous aussi
Monique Reille : Non, non je n’ai pas à parler de chez moi justement. Vous ne me prendrez pas à ce petit jeu là M. le Maire, croyez moi. Donc pourquoi l’étang de chez Lièvre n’est pas dans ce plan ? Je vous ais emmené à l’étage inférieur, je vous ais montré ce que c’étais un plan conforme
Maire : En partie humide
Monique Reille : Conforme au cadastre
Maire : Il est en partie humide
M.R. : Attendez, non mais un étang et une partie humide ce n’est pas pareil
D.M. : Une question ?
Monique Reille : Mais vous ne connaissez rien, décidément
David Macé : Ca ne vous dérange pas de laissez Mme Reille parler ?
Monique Reille : Non Dernier point, donc c’est ce que je vous dis il y a une discordance entre le
D.M. : Allez-y Mme Reille parlez
Monique Reille : Non mais ça va bientôt se terminer, entre le plan de zonage et les modifications que vous avez décidé de faire sans l’avis du conseil municipal
Maire : Je n’ai pas décidé de faire sans l’avis
Monique Reille : Mais si
Brouhaha
Maire : l’avis du conseil
Monique Reille : Et puis dernier point, parce que moi je ne vous prends pas en traître je vous en ais parlé
Maire : C’est le commissaire enquêteur qui a formulé
Monique Reille : Non, mais non
Brouhaha
Maire : les parties Inaudible en concertation avec les services de l’Etat
André Desvages : Pourquoi
Maire : Certaines ont été prises en compte mais pas tous
Monique Reille : Non, mais non, mais non allez vous n’allez pas nous faire croire ça. Donc après je vous en ais parlé, j’ai découvert, j’ai découvert dans les documents un plan numéro 6B1 qui s’appelle servitudes relatives à exactement la conservation du patrimoine. Il s’agit de servitudes rattachées à la gestion des eaux potables et minérales, périmètre rapproché, un autre patrimoine culturel, une autre servitude de centre. Ca c’est embêtant M. le Maire, c’est très ennuyeux, pourquoi c’est ennuyeux ?
Maire : Oh là là
Monique Reille : Parce que le document il date de mai 2012, donc il n’a pas été en enquête publique et je vais quand même vous faire remarquer que j’ai appelé M. Galliot président du syndicat d’eau potable qui couvre la commune, il ne sait absolument pas qu’il y a une obligation de servitude sur la commune. Donc, d’où ça sort ? Vous n’avez pas été capable de me le dire, je n’en sais rien. Sauf que ce document on le découvre et je peux vous dire que le propriétaire il va se remuer, hein !! Quand au patrimoine culturel là j’en parle, le découpage est encore faux, mais ce n’est pas grave. Voilà j’ai fini.
Maire : Mais c’est très bien, maintenant
André Desvages : Attendez, concernant ça j’ai deux choses déjà sur le document. Vous mettez concernant la zone d’activité économique la Bigotière, je passe notamment type d’entreprises ciblant prioritairement les activités de petites taille notamment artisanale de niveau 3 ainsi que etc. Donc ça veut dire que vous ne voulez implanter que des entreprises de petite taille, et vous acceptez, vous avez autorisé la négociation et la vente de 4 hectares et demi de terrain à un seul propriétaire, donc
Laurent Alaphilippe : C’est contradictoire
André Desvages : C’est contradictoire
Maire : M. Desvages il est placé en zone naturelle c'est-à-dire en zone agricole
M.R. : Non naturelle
André Desvages : Non, non TAP
Maire : et de toute façon il a le droit de ne rien faire dessus
André Desvages : Alors autre chose j’ai rendez-vous le 5
Maire : Rien du tout
André Desvges : et vous êtes convoqué le 5 février au SICA de la Choisille, donc puisque maintenant ce plan est officiel, bien que pas daté ni tamponné c’est un peu embêtant. Donc il n’y a plus d’étang de Renouard, puisqu’il n’est plus sur les plans, qu’est-ce qu’on dit au syndicat de la Choisille, il n’y a plus de travaux à faire on ne contourne plus l’étang puisqu’il n’y a plus d’étang. On ne fait plus rien puisqu’il n’existe pas, il n’y a pas
Maire : Oui, oui, ne vous inquiétez pas j’ai aussi d’autres questions à poser au syndicat
André Desvages : Non mais il faut, c’est une question que je vous pose à vous ça
Maire : Non, non moi je ne suis pas le syndicat
Brouhaha
André Desvages : Non mais là le PLU c’est vous. Je vais vous dire autre chose, c’est étonnant parce que ce plan il n’a ni queue ni tête. Aujourd’hui il est complètement faux. C’est un bois ici il y a deux hectares de céréales qui sont cultivées depuis très, très, longtemps en bordure de rivière que vous avez été emboiser en zone humide. Comment on fait, comment va faire l’agriculteur ? Qui va passer là qui va vouloir continuer à cultiver ses champs. Il va se mettre dans la haie mettre du phyto etc. Dites moi comment il doit faire ?
Maire : Attendez vous êtes entrain de parler de choses très spécifiques que les uns et les autres peuvent connaître telle Mme Reille qui vient de donner des explications
André Desvages : Non, non non
Monique Reille : C’était le PLU
André Desvages : Attendez monsieur si vous aviez voulu avoir un plan représentatif
Monique Reille : Fallait le modifier
André Desvages : Je suis venu quand on a commencé
Maire : Fallait être un petit génie pour pouvoir rentrer chez vous sans voir exactement
A.D./M.R. : Mais non, mais non
Monique Reille : J’ai un exemple
André Desvages : Des plans remis à jour et vous allez en avoir la preuve tout de suite et vous êtes au courant. Quand le syndicat de la Choisille a employé son technicien de rivière ils se sont aperçus que les plans étaient faux et M. Moirard nous a demandé si on pouvait faire une tour au bord de la rivière pour refaire et revoir qu’elle était la physionomie de la vallée de la Choisille. Je suis venu ici et j’ai demandé à madame de me tirer sur ordinateur le parcellaire brut de toute la vallée de la Choisille. Ce qui a été fait, vous vous en rappelez peut être madame. Tout le parcellaire a été tiré on est venus avec Moiron on a fait toute la Choisille à pied toute une journée et on a refait tout le parcellaire. Ce qui fait que lui a un plan avec les zones humides, les occupations, les bois, les zones cultivées, les étangs. Il y a des étangs qui ne figuraient pas dessus, qu’il a remis. C’est comme ça que l’on s’est aperçu qu’il fallait contourner. Vous lui demanderiez ce plan, il l’a et puis vous le réintégrez et vous êtes tranquille.
Ici par exemple en zone humide c’est un bois, il n’y en a pas, là c’est une prairie, c’est un bois. C’est quand même facile à voir vous avez un parcellaire, vous avez tout
Monique Reille : C’est des zones naturelles
André Desvages. : Alors je ne sais pas qu’est-ce qu’elle a fait votre commission ? Parce que moi j’ai assisté à des commissions, relativement peu et il y a très longtemps on a essayé de travailler pour voir ce qu’on y racontait, point par point, qu’est-ce qu’elle a fait depuis deux ans trois ans enfin deux ans. Qu’est-ce qu’elle a fait, rien ? Aucun compte-rendu, rien du tout. On faisait des comptes-rendus au paravent. on faisait des comptes-rendus dans les commissions
Maire : Vous savez très bien Mr Desvages qu’une commission ne peut émettre que des souhaits
André Desvages : Absolument c’est là qu’est le problème elle ne prend pas décision
Monique Reille : C’est bien de vous l’entendre dire
Maire : Elle ne peut pas influer sur la décision qui sera prise
Brouhaha
André Desvages : Expliquez-moi, dans certains hameaux. Je me suis aperçu que dans certains hameaux il y avait des zones naturelles alors que c’est des zones agricoles. Alors quand le paysan il va arriver. Les peupleraies, on fait comment Mr le Maire. Vous m’aviez dit l’autre jour que vous donneriez des dérogations. Je vais vous expliquer comment ça va se passer. Dans les coins où les riverains ne s’entendent pas, vous allez donner une dérogation. Le riverain il va faire une belle lettre au tribunal administratif parce que vous établissez un règlement et vous le signez et vous allez contre à la première fois. Il aura raison et vous serez recalé au tribunal administratif.
Maire : Le règlement prévoit que justement le Maire est en capacité de donner
André Desvages : Non vous faites un règlement vous ne pouvez pas aller à l’encontre. Vous ne pouvez pas aller contre.
Vous donnez des permis où vous voulez mais si c’est contesté vous n’êtes pas en règle avec votre règlement. Mais là ce que je ne comprends pas, c’est quand même abominable. Qu’est-ce qu’on fait pour cet étang ?
Brouhaha
André Desvages : Ici vous avez un plan d’eau et un ruisseau ils n’existent plus ça fait cinquante ans, je ne comprends pas. On ne peut pas décemment Mr le Maire. Tout à fait honnêtement, je pense sérieusement qu’il y a des gens raisonnables on peut. Vous avez fait dossier vous n’avez rien fait dedans et ce n’est pas raisonnable
Maire : C’est comme le budget
André Desvages : Ah tient vous voulez qu’on en parle du budget ?
Brouhaha
Monique Reille : J’ai bien écouté ce que vous avez dit là. Vous dites que vous avez suivi les directives du commissaire enquêteur. Je vais simplement vous donner un exemple que c’est faux et que vous êtes intervenu, c’est sur la rue du Gué Bolin réalisation du lotissement Ragueneau apporterait une urbanisation immédiate de cette zone sans coût supplémentaire pour la commune. Nulle part, nulle part, le commissaire enquêteur ne dit qu’il faut assouplir la législation. Ce n’est pas vous qui l’avez fait ?
Laurent Alaphilippe : Ce n’est pas dans le rapport
Maire : Bon le Maire soumet à l’approbation du conseil municipal. Qui est pour ?
Monique Reille : Non, vous n’avez plus le quorum
Maire : Les débats ont eu lieu
Thierry Wable : Il n’y a pas eu de débat
Maire : Les débats ont eu lieu et de ce fait là on peut procéder au vote
Thierry Wable : Allez-y, allez-y
21 heures : M. Desvages – M. Alaphilippe – Mme.Reille – M. Wable quittent la salle du conseil.
Maire : La séance est suspendue pour un quart d’heure
SUSPENSION DE SEANCE
Maire : Fin de la suspension de séance. Compte tenu des débats le conseil pour ce soir est suspendu. Donc fin du conseil.
Fin de la séance du conseil municipal à 21heures 15.
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