L'info Cerelloise

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Bilan de l'année 2012

 

La période des fêtes est terminée et à l’heure ou les sapins, guirlandes et autres décors de circonstance, vont regagner leurs placards, avant d’envisager l’année 2013 sereinement et d’écouter les promesses qui ne manqueront pas d’êtres faites, il est grand temps de faire le bilan de l’année 2012 qui vient de s’achever.

 

Mais voilà, qu’allons nous pouvoir mettre au crédit de notre municipalité ? Comme j’ai des doutes, je vais vous livrer pêle-mêle mes observations.

 

L’année 2012 avait pourtant bien commencé puisque notre Maire, magnanime, lors de ses vœux avait salué l’attitude constructive de son opposition. Mais, mais, mais ce n’était sans doute que discours de circonstance, puisque de conseil en conseil, nous avons pu assister à des débats houleux, frisant quelques fois le pugilat.

 

Le budget et les belles promesses

 

Comme les années précédentes, le budget de la commune présenté en début d’année a été plein de promesses qui n’ont pas été tenues. Soyons honnête, certaines sont en gestation, mais pour l’instant seules les factures sont « actives », elles gonflent, elles gonflent.

 

Des cadeaux financiers ont été consentis à des particuliers, au nom de la commune, le bien fondé de ceux-ci, sans garantie d’aucune sorte, reste à démontrer. Dans le même temps, l’on a privé de subvention l’une des associations les plus actives de la commune, au prétexte qu’elle n’a pas fourni la documentation prévue.

 

Les conséquences de la fuite des cerveaux

 

Malgré les gesticulations de nos élus le nombre des élèves fréquentant l’école de Cerelles ne cesse de baisser, ce qui a provoqué la fermeture d’une classe et une répercussion sur le prix de la cantine scolaire.

 

L’effet papillon

En effet, le marché pris avec le restaurateur convenait d’un tarif de repas au prorata du nombre de ceux servis. Or, la diminution de nombre des élèves dans les classes a fait baisser le nombre de repas ce qui oblige la commune à verser une indemnité compensatrice d’environ 5700 euros.

Indemnité compensatrice que le Maire a bien essayé de faire endosser aux parents dont les enfants sont encore scolarisés sur Cerelles, soit 0,46 cent par repas.

 

Des parents déjà pénalisés en 2011. Le contrat de restauration précédent ayant été pris d’une manière illégale, il avait conduit à prendre le fournisseur le plus cher et cela pendant une année scolaire.

 

Il a fallu toute la force de persuasion des membres de l’opposition pour faire comprendre au Maire et à ses adjoints que les parents, dont les enfants fréquentent encore l’école et la cantine ne sont pas responsables de la désertification des classes de Cerelles.

 

Si la base de calcul s’est avérée erronée, il appartient à la municipalité de prendre en charge tout ou partie de l’indemnité. Faute de quoi, une forte augmentation des tarifs risque de faire fuir les derniers élèves.

 

Heureusement, la raison l’a emporté, mais surtout parce que l’un des élus a mis en exergue les largesses consenties à des particuliers. L’augmentation a été diminuée de 50% et ramenée à 0,23 cents, ce qui est plus raisonnable.

 

La gestion

  

L’amateurisme de notre municipalité rejaillit sur la gestion de la commune il est vrai que le secrétariat général est tenu par une personne jeune. Donc, par la force des choses, avec une expérience professionnelle limitée, et dont le statut n’est pas clairement déterminé. Nous en sommes au troisième contrat à durée déterminé. Cela nous dit-on, c’est pour attendre qu’elle obtienne l’examen qui lui permette d’occuper le poste ? En attendant elle s’est déjà attribué le titre et certainement les émoluments.

 

L’équipe technique a vu la création d’un troisième poste, il est vrai que depuis deux ans nous étions habitués à cette équipe renforcée. En revanche, cela a un coût non négligeable puisque nous sommes passés d’un contrat aidé à un poste d’employé communal et qu’il a fallu les doter de moyens de locomotion supplémentaires. Cela afin de rendre mobiles ces spécialistes de l’entretien et du jardinage. Vous les avez certainement vus au volant d’un petit camion benne, dernière acquisition de la commune.

 

Les petits arrangements

 

En principe pour tout renouvellement de contrat la commune doit passer par le centre de gestion, qui engage des recherches. Pour ce qui concerne Cerelles cette démarche obligatoire n’a été faite que quelques jours avant l’échéance de la prospection et ce de manière à justifier le renouvellement des contrats des personnes déjà en place, faute de ressource. Il y a peut être un autre motif, mais nous n’osons pas y croire : « Ils auraient oublié que les contrats étaient limités en temps et donc proche de la date d’échéance ». Ma foi, peut être !

 

Des indemnités pour les élections

 

En 2012, le corps électoral a été sollicité à plusieurs reprises et tout le monde a pu constater que le secrétariat de la commune au grand complet était présent, à la demande du Maire. Mais voilà, cela a eu un coût puisque ces personnes ont réclamé une indemnité spécifique. Indemnité bien entendue votée et payée.

 

Deux observations :

  1. Les personnes en plus de leur salaire perçoivent un régime indemnitaire qui dans son contenu inclut les opérations de vote. Dans le cas présent sur une grille de 1 à 12 le Maire a fait voter l’indice 6 alors que la précédente secrétaire générale, malgré son ancienneté, était à l’indice UN.
  2. L’organisation des scrutins n’impose pas la présence de fonctionnaires, un bénévole aurait très bien pu remplir les imprimés.

Quid les villages ne disposant pas d’une secrétaire à temps complet ?

 

Le PLU

 

AAAAh !! Que voilà un sujet intéressant, aux dernières nouvelles, le dossier est de retour en mairie de Cerelles. Mais seuls quelques initiés ont droit d’approcher le « Saint Graal ». En séance publique, le Mr le Maire a seulement déclaré qu’il était là, que seuls les membres du conseil municipal pouvaient le voir. Le bon peuple Cerellois ne le découvrira qu’une fois qu’il sera officialisé par un vote de l’assemblée municipale, que l’on nous promet en janvier 2013 (cf CR du CM du 18 décembre 2012).

Toujours est-il que pendant que Cerelles stagne les communes environnantes se développent.

 

Les chantiers

 

Un accès personnes à mobilité réduite à la mairie

Un accès à la salle des mariages a été aménagé afin de permettre aux personnes à mobilité réduite d’accéder à la salle des mariages et au bureau de vote. C’est une obligation de la Loi.

 

Fleurissement de la commune

Des bacs à fleurs ont été construits sous l’auvent de la salle de gymnastique et des parterres ont été créés au carrefour de la croix, du bel ouvrage. Mais a-t-on pensé qu’à multiplier ainsi ce genre de réalisations, la charge de travail qui pèse sur les épaules de notre « brigade » va augmenter (arrosage, désherbage).

Force est de constater que cette année 2012, de nombreux parterres déjà existants ont été laissés en jachère.

 

Gestion de la pollution

Sans oublier le paillage réalisé avec du poison « produit anti limaces » dont l’utilisation devrait pourtant être connue par les utilisateurs.

L’erreur est humaine, en revanche la gestion de cette malheureuse affaire a mis en exergue une nouvelle fois la difficulté de cette municipalité à reconnaître ses erreurs. Et surtout, le manque de réaction adéquat pour en minimiser l’impact. Préférant une nouvelle fois l’invective à la recherche de solutions pour le bien de tous.

 

Cheminements piétons autour de la mairie

Au mois de juin à la veille des fêtes des écoles et du village nous avons vu se développer des tranchées entre le bâtiment de la mairie et la salle de gymnastique. L’idée avancée était de créer des cheminements afin de protéger le plancher de cette salle, idée louable. Seulement, le chantier a été abandonné plusieurs mois. Au mois de novembre une nouvelle tranche a été entamée entre le rond point devant le café et la mairie, puis presque plus rien.

Selon l’un des adjoints les mieux placés « Paris ne se serait pas fait en un jour ».

Là aussi, pas de présentation d’un projet à la population et encore moins au conseil municipal, aucune explication sur l’envergure des travaux et bien sur pas de prévision financière puisque ces travaux ne sont pas inscrits au budget de la commune.

Inquiétant tout de même cette façon de faire ou seulement quelques uns décident sans concertation de ce qui est bien ou pas pour nous les Cerellois.

 

Le foncier

 

La commune a acheté un terrain dans le lotissement des fossettes, ce qui peut s’avérer une affaire financière à la revente. Sauf que celui-ci a été travaillé (fondations d’une maison) et qu’il est nécessaire de faire intervenir rapidement une entreprise pour le sécuriser. Donc des frais à engager rapidement.

En revanche, malgré  plusieurs interrogations sur le sujet il n’est pas possible de savoir à quoi est destinée cette acquisition foncière, des logements sociaux ? 

A moins … que ce soit une affaire immobilière au profit des finances de la commune ?

 

Les projets

 

Trois projets ont été initiés : Des travaux liés à la réfection de la rue du moulin aux clercs « les œufs durs », du VC 3 entrée du bourg et du petit Vouvray. Chacun de ces projets portait à l’origine un budget propre, mais la mise en œuvre des marchés publics plus que brouillonne a semé le doute sur leur régularité.

 

Le cas le plus flagrant concerne :

 

Le projet de réaménagement du petit Vouvray a été évoqué aux budgets 2011, 2012 et sera certainement à l’ordre du jour du budget 2013, c’est le type même de projet pour lequel il existe un consensus. S’il y a litige c’est sur le mode d’exécution et le financement non maîtrisé de ce marché.

 

Projet mûri dans l’ombre

Ce dossier a été monté dans l’opacité la plus absolue, la commission voirie présidée par le 1er adjoint, n’a consenti à présenter un projet qu’à l’occasion de son vote par le conseil municipal. Bien sur, une majorité a accepté sans ce poser de questions d’avaliser le projet, bien que celui-ci n’avait pas encore été présenté aux habitants du lotissement.

 

Etrange que le dossier à peine bouclé soit voté au conseil municipal avant que ne se tienne une réunion publique dans le quartier. Celle-ci étant destinée à recueillir l’avis des habitants et leurs éventuels desiderata. La logique aurait voulu que ce soit le contraire afin que les élus entérinent un dossier complet et abouti.

 

Cette réunion de quartier a eu lieu en petit comité, en prenant soin d’en informer les membres du conseil municipal qu’après coup. Probablement de peur d’être pris en défaut dans une communication imparfaite, voire tendancieuse.

 

Les bizarreries des dossiers

Le peu d’éléments qui filtrent laissent songeur. Il semble que le prix de revient de ce chantier a déjà doublé, alors qu’il n’est pas encore entré dans sa phase active. Que dire également des modifications de l’aménagement prévues en urgence, des travaux retirés du marché, comme par exemple l’éclairage public qui sera nous dit-on pris en charge totalement par le SIEIL (rien n’est moins sur). D’autres, seront imputés sous une autre forme à la commune, en régie par exemple).

Ces modifications ne seraient-elles destinées à dissimuler artificiellement l’impact financier du marché dont le montant ne semble pas maîtrisé ?

Hum !!!  Je subodore pour le moins de l’amateurisme dans le montage de ce dossier. S’agissant des deniers de la commune (nos impôts) nous pourrions prétendre à un peu plus de clarté.

 

Un marché d’avenir ?

L’un des conseillers ayant saisi la justice administrative pour faire la lumière sur cette affaire, peut être faut-il s’attendre a quelques rebondissements.

 

Un autre exemple laisse perplexe :

Une partie des travaux prévue dans le marché public qui concerne « les œufs durs », se retrouve également programmée dans une convention de travaux prise avec la communauté de communes (donc sauf erreur des travaux financés deux fois).

 

Le city stade, ce projet présenté par le 3ème adjoint est l’exemple même de ce que devrait être le travail municipal. Le dossier communiqué aux élus est carré (l’aide apportée par le conseiller Laurent Alaphilippe n'y est sûrement pas étrangère…), il est abondé des observations des uns et des autres. Si ce n’est que l’endroit où il va être installé n’est pas judicieux (derrière le cimetière), il reçoit tout de même l’aval de tout le conseil municipal. En principe, ce projet devrait devenir réalité en 2013.

 

La station d’épuration, pourtant de création récente mais déjà sous dimensionnée. Prévue pour 1800 personnes, il semble qu’un défaut de conception oblige à créer des bassins supplémentaires.

 

Deux solutions : On s’est fait « rouler » lors de la commande du projet ou alors l’installation n’a pas été conforme au projet.

Dans cette histoire pas moyen d’y voir clair puisque les explications ont varié à chaque fois. Il est vrai que lors de son installation la municipalité avait d’autres chats à fouetter (nous étions en 2008). Mais nous Cerellois savons que nous allons mettre la main à la poche pour rectifier le tir.

 

Le crédit

 

Au mois de septembre le Maire a été autorisé par sa majorité au conseil municipal à débloquer un crédit de 200 000 euros à rembourser sur 10 ans soit 24 000 euros par année. Bien sur, la destination de cet argent n’a pas été communiquée en réunion publique. Un lien avec le chantier du petit Vouvray ?

 

Que sont devenues les subventions « amende de police »

 

Au cours de l’année 2009 le CM a accepté une subvention qui devait servir à aménager un cheminement piéton entre le CD 28 et l’entrée du lotissement de la scierie. A ce jour, rien n’a été entrepris, Mr le Maire lors d’un CM avait pourtant indiqué que cela se ferait en régie et que le matériel servant à buser le fossé était déjà acheté.

 

En 2011, notre 1er adjoint se faisait fort d’obtenir des fonds pour l’aménagement du carrefour de la croix. Cela avait d’ailleurs donné lieu à des explications viriles au sein du CM, l’affaire ayant été montée comme d’habitude en toute discrétion. A-t-on perçu cet argent ? Si oui a quoi a-t-il servi puisque aucun travaux n’ont été engagés ?

 

Il est rappelé que ces subventions trouvent leur origine dans une part prélevée sur les amendes payées par les contrevenants. Elles sont attribuées aux communes qui proposent un projet dont la finalité est la sécurité routière. Mais elles ne peuvent pas en constituer le financement intégral, ce qui suppose une participation financière de la commune bénéficiaire.

 

L’information

 

L’information est diffusée à contre cœur, on se demande bien pourquoi ?

Le chantier devant la mairie est entamé depuis six mois et toujours pas d’information municipale. Qu’est ‘il prévu ? A quel coût ?   A-t-on pensé au camion de la région Centre qui stationne à cet endroit lors de la fête du village ?

 

On est en droit de se demander avec quel budget cela est engagé. Et surtout, s’il n’y a pas quelque part, à l’abri,  un projet pour la place Saint Pierre, dont on ne sait pas encore si nos inquiétudes ont été prises en compte.

 

Ce qui indispose, c’est la manière de faire, une nouvelle fois le fait du prince s’impose sans concertation et place devant le fait accompli la population. Nous aurions pu être informé de ces projets, une nouvelle fois des gens compétents auraient put être pu être sollicités.

 

Ah qu’il est loin le temps de monsieur Bernard Leclercq où nous recevions périodiquement une brochure avec les comptes de la commune, les réalisations et les projets.

 

Mais il est vrai que l’information ne va pas de pair avec le culte du secret et les arrangements entre amis. Désolé, mais à cacher les choses on ne peut pas s’empêcher de subodorer quelques irrégularités.

 

Le dernier bulletin et le seul émis par cette équipe depuis la dernière révolution de palais promettait des suites…. Mais peut être que les ressources manquent, peut être pas que financières et se réserve-t-on pour la campagne électorale de 2014.

Pour ma part j’ai fait l’effort d’assister à tous les conseils municipaux de l’année 2012, se faisant étant plus assidu que certains. J’ai pu me rendre compte des difficultés qu’éprouvent nos décideurs à communiquer l’information.

 

Pourtant, c’est à l’occasion de ces débats publics, que la population, peut savoir ce qui est engagé pour le « bien » de la commune. Car à part ces réunions, à la disposition du citoyen, il ne reste que les comptes-rendus de ces dernières, et ils sont plus que laconiques, ne reflétant absolument pas la nature des débats. Il est vrai que rédiger un compte-rendu concis et complet (donc honnête) n’est pas chose aisée, surtout lorsque l’on a peur de trop en dire ou que l’on délègue la rédaction du document. Je défie quiconque de pouvoir faire une analyse à partir de ces documents.

 

Mais cette manière de faire est tendancieuse vis-à-vis des conseillers placés dans l’opposition car ces comptes-rendus font systématiquement abstraction de leurs participations aux débats, voire à l’élaboration de certains dossiers sensibles et des propositions constructives qu’ils émettent,  d’ailleurs souvent reprises.  

 

Et puis il faut tordre le cou à cette rumeur qui prétend que le char municipal n’avance pas à cause des opposants. Grand dieu, avec une majorité aux ordres, qui bien souvent ne participe pas aux débats, cette municipalité peut faire voter tout ce qu’elle désire. Alors où est le problème ?

 

Théo Baude



10/01/2013
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