L'info Cerelloise

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CM du 5 juillet 2012

Eh oui !

J’aurais pu prendre les paris, la séance de ce jeudi soir 5 juillet 2012 au cours de laquelle, notre fière équipe municipale a pris une décision magistrale, c'est encore tenu à huis clos.

Une seule délibération au menu " avenant au contrat de bail commercial de notre commerce (porter de six mois à douze mois la gratuité du loyer).

Je sais bien qu'il est inutile de le réécrire mais lorsqu'il s'agit des deniers publics nous les contribuables nous avons tout de même droit à des explications. Il est tout à fait anormal voire suspect que l'on ne nous dise pas sur quels critères se base cette belle assemblée pour prendre sa décision et quelles sont les garanties offertes par l'heureux bénéficiaire.
Les forces en présence :

Monsieur le Maire a battu le rappel et sa garde rapprochée était présente. Toutefois, il manquait le 3ème adjoint. Bizarre, il n'a pas donné de pouvoir ?  Doit-on y voir un différent d'appréciation sur le sujet ? On ne saurait lui reprocher de s'abstenir tant cette affaire manque pour le moins de clarté. Mais à part cette apparente défection les présents ont voté sans hésitation le huis clos (7 voix).
L'opposition s'est abstenue (3 voix). Elle était représentée par Madame Reille et Monsieur Wable ce dernier détenait le pouvoir de monsieur Garanne. Messieurs Desvages et Allaphilippe ne désirant pas participer au vote ne se sont pas présenté à la réunion.

Fort de ce résultat monsieur le Maire nous a priés de sortir ce que nous avons fait sous les sourires goguenards de certains élus lesquels se réjouissaient de leur parcelle de gloire.

Nous avons été suivis quelques temps plus tard par les conseillers d'opposition qui nous ont expliqué qu'ils ne voulaient pas participer au vote explicitant leur décision par le fait que la première décision était entachée d'irrégularité. Selon eux elle n'aurait pas été votée dans les formes réglementaires et de ce fait pose un problème juridique.

La décision finale ne fait aucun doute. D'ailleurs radio bistrot se faisait fort d'obtenir cette gratuité qui selon lui, lui avait été promise .....

Mais bon quels crédits peut-on accorder à ces brèves de comptoir ? N'est pas Anne Roumanof qui veut.





15/08/2012
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