L'info Cerelloise

L'info Cerelloise

Bilan de l'année 2013

Bilan 2013

de cette chère municipalité

 

Une nouvelle fois il va être difficile de faire comprendre aux incrédules qu’il ne s’agit pas d’une entreprise gratuite de dénigrement, mais d’un constat honnête de ce qui s’est passé dans l’année.

Elle s’est écoulée avec toujours les mêmes ingrédients, une poignée d’hommes décidant sans partage avec, il faut le dire l’appui d’une petite majorité de conseillers, se refusant à délivrer toute information ou explication concernant leurs actions.

Certains dirons ; nous sommes dans une petite commune  et c’est chercher la petite bête que d’ennuyer ceux qui s’activent pour gérer la commune. Bien, ceci étant dit vous remarquez que rarement dans mes textes, je ne mets en cause les réalisations,  mais seulement le modus opérande.

Pourquoi ? Parce que les décisions sont prises par le conseil municipal et qu’une majorité ça sert à ça.

En revanche, l’exécution des chantiers programmés doit être le fruit du travail des élus lors de commissions, ensuite lorsque le sujet est avancé un projet ou des projets doivent être proposés au CM qui décide de l’orientation et en final accepte de concrétiser la réalisation.

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La dernière phase consiste en l’élaboration de marchés publics et là, les Lois édictées ne sont pas là pour freiner les projets, mais pour empêcher les dérives.

rives souvent décriées par les citoyens à l’échelon National et que l’on trouverait normales s’agissant de Cerelles ?

Un exemple flagrant, il existe à Cerelles une commission d’appel d’offre constituée d’élus, certes opposants à la majorité actuelle. Mais dont le rôle se cantonne à la régularité des marchés publics. Pourquoi n’est-elle pas consultée pour entériner ces derniers ?? Durant le mandat, elle n’a JAMAIS été convoquée.

Se serait pourtant une garantie pour tous de la légalité du marché public. Et cerise sur le gâteau,  une tranquillité d’esprit pour les décideurs, puisqu’elle ne pourrait pas attaquer ses propres décisions.

Si on ajoute à cette nébuleuse, l’absence de communication de la municipalité, on est circonspect. Pas de bulletin municipal édité depuis 2011, le Maire affirmant être dans l’incapacité de le faire rédiger.

 Quant aux comptes-rendus des rares réunions des conseils municipaux, ils sont très réducteurs et souvent partiaux. J’assiste à la presque totalité de ces réunions et je peux attester qu’il est impossible de se faire une idée de la marche de la commune au travers de ces documents, les propos des uns et des autres au cours des discussions, pourtant très intéressantes, n’y sont que très rarement reportés.

Cette façon de faire n’est absolument pas démocratique et laisse paraître le mépris dans lequel est tenue l’opposition, voire même les Cerellois. Comme il est facile ensuite de se poser en victime et d’accuser les autres de mensonge, mais la triste réalité est là.

Tout au long de l’année, j’ai eu à cœur de vous tenir informé de la chose publique et cela bien entendu avec les entraves que représente l’absence de communication. Je rappelle que je détiens les enregistrements de ces moments d’échange « public » et que je suis en mesure d’éclairer les curieux sur le sujet.

Ceci étant dit, place au bilan 2013

 

L’échec du plan local d’urbanisme (PLU)

 (Lien avec le dossier PLU)

Le premier échec patent de cette municipalité a été sans contexte le Plan Local d’Urbanisme initié par M. Bernard Leclercq en 2007, après de nombreuses tribulations, le dossier était présenté au CM en janvier 2013, pour son adoption définitive. Mais de nombreuses « anomalies » sont relevées sur ce dossier qui par ailleurs s’avère avoir été modifié sans avis de l’assemblée délibérante.

Le Maire a bien essayé de passer au vote en force, mais l’énumération par un conseiller d’opposition des modifications et autres incohérences relevées, a provoqué le report de la délibération et le PLU a été renvoyé aux calendes grecques.

Nous apprendrons tout à fait incidemment que le PLU a été retoqué en raison des délais non respectés. A ce jour, l’ancien plan d’occupation des sols (POS) et le SCOT sont donc à nouveau les textes légaux qui régissent la commune.

Conséquences

  • des sommes d’argent ont été dépensées en pure perte, puisqu’il faut remettre l’ouvrage sur le métier, ce qui sera à la charge de la future municipalité.
  • Le laxisme dont il a été fait preuve a eu aussi des conséquences sur l’arrivée de nouveaux habitants, car pratiquement aucun dossier de construction de maisons neuves  n’a vu le jour. Cette situation a eu certainement un impact sur la fréquentation du groupe scolaire.
  •  Il est remarqué que dans le même temps les communes voisines se sont développées.

 Rappel des moments forts du PLU

 

  • 2007 : Présentation du projet par Mr le Maire Bernard Leclercq
  • 10 janvier 2011 : présentation et vote du projet (10 pour 4 contre 0 abstention)
  • 23 mai 2011 : Désignation du commissaire enquêteur par le TA d’Orléans 
  • 6 octobre 2011 : Arrêté municipal pour l’enquête publique
  • 9 novembre/9 décembre 2011 : Enquête publique
  • 3 janvier 2012 : Compte-rendu du commissaire enquêteur
  • 18 décembre 2012 : le Maire informe le CM que le PLU est à la disposition des seuls élus.
  • 29 janvier 2013 : Présentation du dossier final et report de la délibération.

 

Les rythmes scolaires

(Lien avec le dossier)

 

image-video-nov2013_282470.27.jpgAu mois de janvier 2013, conscient de l’importance du challenge à relever M. Foulon 3ème adjoint prend l’initiative de consulter tous les élus et d’engager les premières démarches conduisant à une réflexion intelligente.

Il est important à signaler que tous les élus ont adhéré au principe.

 

Mais au fil du temps le 2ème adjoint Frédéric Gaborit, vice président de la commission école a repris le dossier et selon les élus avec moins d’ouverture, si ce n’est aucune envers les autres conseillers.

 

Le 28 mars 2013, le Maire présente une délibération demandant le report de l’application de la mesure à la rentrée 2014. Aucune justification vraiment convaincante n’appuie cette position. Le coût de l’application de la mesure est estimé à  50 000 euros par le 2ème adjoint, sans qu’il puisse l’expliciter.

 

L’étude de ce dossier reprend en fin d’année 2013, à l’initiative des parents d’élèves qui souhaitent être fixés sur la position de la municipalité et surtout à la demande du ministère de l’éducation qui demande aux élus de se prononcer avant la fin du mois de janvier 2013, sur les conditions d’application des TAP.

 

A ce sujet, deux propositions sont faites l’une par les représentants des parents d’élèves et l’autre évidemment différente par les enseignants et la mairie dont le représentant est le 2ème adjoint M. Gaborit. Son  épouse étant enseignante à Cerelles cela fait naître un petit doute sur son impartialité.

La décision finale qui devait découler de la dernière réunion qui s’est tenue le 17 décembre 2013, n’est pas encore communiquée au 31 décembre 2013.

 

Vote des budgets

(Lien avec CM du 4 avril 2013)

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Manifestement le dossier présenté ne laisse pas libre cours à la discussion et encore moins à l’explication de texte.   

Comme en 2012, le document est suffisamment vague pour permettre au Maire et à son 1eradjoint M. Macé de gérer comme bon leur semble la commune, sans même en référer au conseil municipal, et à l’usage l’on constate que c’est sans même rendre compte de leurs actions.  

M. le Maire après avoir déclaré son projet de budget en « super équilibre » se lance dans la lecture du document et une nouvelle fois nous abreuve de chiffres. A la demande des conseillers d’opposition, il accepte de rappeler en même temps le montant du compte administratif 2012, afin de pouvoir faire la comparaison. Bon prince, il y ajoute même les sommes du budget primitif 2012.   

Forcément, a un moment il s’est trompé de registre et à mélangé les données. De ce fait, dans le public nous n’y comprenions plus rien. Pas sur qu’autour de le table la démonstration ait été mieux comprise.   

Bref, l’exposé fini il a bien fallu qu’il se rendre à l’évidence, certains avaient suivi et allait lui demander des détails  sur cette litanie de chiffres.  

Réactions  

Mme Reille juge le budget déraisonnable et argumente en pointant les plus flagrantes :

  • Charges à caractère général  de + 30% (eau, électricité, frais de téléphone, d’affranchissement et voyages …)  
  • Fournitures de voirie de + 150%   
  • Frais pour le matériel roulant + 110% de maintenance 
  • 14 000 euros de dépenses pour le cimetière
  • L’achat d’une antenne de télévision ?
  • Un contrat de prestation se service de  8800 euros aux entreprises Tendre vert et Safège, dans le cadre de la réfection du lotissement du petit Vouvray (hors marché public).
  • Des frais de déplacement alloués à la secrétaire « générale » pour lui permettre d’aller passer son concours sans que le CM en vote le principe.

M. Desvages souligne entre autres, que pour le téléphone il est urgent de maîtriser cette inflation. Il demande en quoi consiste la prestation de 14 000 euros prévue pour le cimetière.

 

Le cimetière  

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Le Maire indique qu’une société lui a proposé la gestion du cimetière et que le commercial est déjà venu à Cerelles pour faire un diagnostique gratuit, après cette visite et selon le Maire 150 tombes seraient à relever. 

Dans l’échange qui s’instaure l’on apprend tout de même par M. le Maire qu’un logiciel a été acheté par l’ancien Maire Bernard Leclercq, mais que celui-ci obsolète et qu’il n’a jamais fonctionné.

De plus, selon lui rien n’a été fait depuis très longtemps pour le cimetière. Nul doute que l’intéressé appréciera.  

 

 Interrogation sur la gestion du cimetière  

Je me souviens qu’une démarche avait été initiée par cette ancienne municipalité pour contacter les familles des défunts et qu’au cimetière les affichages réglementaires avaient été apposés. 

En outre, et chacun peut le vérifier le cimetière est jalonné et l’élaboration d’un plan des lieux ne doit pas poser de problème si tant est qu’il n’existe pas déjà.  

 

Rôle des élus et du personnel administratif ?  

En principe le suivi des concessions est de la responsabilité de M. le Maire et de la commission cimetière dont le responsable se trouve être le 2ème adjoint M. Gaborit.

Quant aux actions administratives, elles sont du ressort de le secrétaire générale.  

Pour ma part puisque élu en 2008 et pendant les quelques mois où j’ai siégé au conseil municipal, je peux attester que le dossier était en instance, la secrétaire générale de l’époque Mme Tricot l’avait préparé et nous devions nous y atteler, si les événements politiques n’en avaient décidés autrement. Qu’est devenu le travail préparatoire ?  

En fait, une nouvelle fois nos élus veulent se décharger de leurs responsabilités et de leurs charges sur une entreprise privée. Peut-être pourrions-nous nous interroger sur le montant des indemnités perçues par les plus éminents d’entre eux ?  

Nous n’en saurons pas plus, le Maire a refusé de donner des précisions sur ce sujet.

 

L’impossible débat  

Le débat pour l’adoption de ce  budget primitif ne pouvant pas se dérouler convenablement comme le prouve l’absence de réponse et de communication de document sur la première interrogation (le cimetière), les membres de l’opposition ont quitté la salle du conseil à 23 heures 10, estimant que la délibération dans ces conditions était impossible.  

Pour ma part, comme le public, j’ai quitté les lieux, assuré que si le conseil municipal continuait sa réunion, elle n’aurait aucun sens, puisque aucune des personnes présentes ne soulèverait le moindre indice nous permettant de juger de la pertinence de ce budget.  

Ce budget a tout de même été voté par la partie restante (Maire – 1er adjoint M. Macé – 2ème Adjoint M. Gaborit – M. Multeau  M. Thomas et les deux pouvoirs) seul le 3èmeadjoint M. Foulon s’est abstenu.   

Le positif de cette affaire, c’est qu’ils ne peuvent pas prétendre que la marche de la commune a été en quoi que ce soit freinée par les oppositions.  

Ils ont prouvé une nouvelle fois qu’ils sont les maîtres de Cerelles et qu’ils n’ont de compte à ne rendre à personne.  

Interrogations

Mais de grosses interrogations se posent sur la sincérité de ce budget présenté en « super équilibre » par notre Maire, lorsque l’on découvre au cours de l’année 2013 que des dépenses prévisibles n’ont pas été, ou partiellement prises en compte dans ce budget, c’est le cas de :

  • 1 612,69 € pour les frais d’acquisition terrain EHUENI
  • 4 778,37 € pour le solde du contrat de Maîtrise d’œuvre DDT – Travaux rue du Maréchal Reille 
    • 79 941,10€ TTC pour des travaux de voirie sur le VC6 (une délibération en date du 18/09/2012 du CM a autorisé le Maire à signer une convention avec la Communauté de communes relative à ces travaux).

A ce jour, les travaux sont terminés, la dépense n’ayant pas été prévue au budget 2013 il convient d’inscrire les crédits en section d’investissement. En accord avec la Communauté de communes ce paiement se fera en 2 fois : 50% de la somme de 39 970,55€ sur le budget 2013 et le solde sur les crédits de 2014.

La régie municipale

Au cours le l’été des courriers ont été adressés par la mairie de Cerelles à certains parents d’élèves pour réclamer, au nom de la trésorière, le remboursement de sommes dues pour la cantine et la garderie périscolaire, pour des enfants ne fréquentant plus l’école de Cerelles depuis plus d’un an.

Cela nous interpelle, il semblerait que les comptes de la régie n’aient pas été tenus à jour depuis plusieurs années ?

Comment cela peut être possible ?

Comment peut on alors justifier que périodiquement des dettes soient effacées (non valeur) ?

Comment a-t-on pu faire le bilan annuel de la restauration scolaire ?

 

Que sont devenues les amendes de police ? 

Une conseillère demande ce que sont devenues les sommes versées à la commune au titre des amendes de police dont elle rappelle la finalité : « aider les communes à concrétiser des actions pour la sécurité routière ».

  • A Cerelles cela devait permettre de réaliser un cheminement piéton après avoir busé le fossé entre la rue de la scierie et le carrefour avec le D 28.  Lorsque ce sujet a été abordé lors d’une séance du CM en 2011, M. le Maire avait affirmé que les buses étaient achetées et se trouvaient à l’atelier municipal, dans l’attente d’une réalisation par les employés communaux.  
  • La même question a été posée au sujet du carrefour de la croix où un chantier avait été programmé en urgence en 2012 (sans être inscrit au budget) afin de percevoir une subvention. Cela était légitimé par le péril que couraient les enfants pour aller et revenir de l’école, il semble qu’aujourd’hui le risque soit moins grand.

 

Les chantiers et la voirie

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Les chantiers Œufs durs – Petits Vouvray – VC 3 route de St-Antoine

Les chantiers ont été mis en œuvre par l’entreprise Tendre vert qui s’est vue attribuer les trois chantiers sous une enveloppe globale dont une partie représente ses émoluments.

Elle a ensuite délégué les chantiers à la SAFEGE qui a soit seule au petit Vouvray soit en collaboration avec la communauté de communes lancé les marchés avec les entreprises.

Le Petit-Vouvray

La réfection de ce lotissement était dans toutes les promesses de campagne, il était donc normal qu’il se réalise. Ce qui l’est moins c’est le déroulement de la préparation à ce chantier et l’élaboration du marché public.

-      Au cours de l’été 2011 en lisant la Nouvelle République, on découvre qu’un appel d’offres est lancé pour rechercher un maître d’œuvre qui sera chargé de monter les dossiers de plusieurs chantiers (Les œufs durs – la côte du VC 3 – le petit Vouvray).

C’est ainsi que l’entreprise Tendre vert est désignée. Son rôle n’est pas bien déterminé et le seul dossier qui va passer devant le conseil municipal sera proposé par la SAFEGE c’est elle qui a la charge d’organiser les divers dossiers.

-      Le marché public concernant le lotissement est attribué à l’entreprise Durand, les conditions d’octroi laissent planer un doute sur sa régularité (2 propositions de prix différentes portant la même date).

Le dossier a été présenté au CM pour y être voté.

A aucun moment une commission voirie n’a rendu de compte de sa préparation, en fait c’est ça et rien d’autre.

L’étude de ce dossier fait tout de même apparaître que les travaux ont été retirés du dossier initial (l’éclairage et les espaces verts par exemple) ce qui représente artificiellement une baisse du coût du chantier.

L’éclairage est installé par le SIEIL une partie reste à la charge de la commune, et les espaces verts par les employés communaux. Vous noterez que cela n’influe en rien sur le montant des émoluments de tendre vert qui sont calculés sur l’enveloppe globale.

Le projet a ensuite été présenté aux habitants du lotissement au cours d’une réunion publique.

Des desideratas ont été émis par les habitants, sans qu’il en soit tenu compte lors de la réalisation du chantier.

Bien sur, certains sont revenus à la charge pour obtenir ce qui a été promis.

Les modifications du chantier

C’est ainsi que le chantier à peine fini, nos employés communaux se sont mis en peine, pour casser des parties de trottoirs neufs, afin de les transformer en parkings.

Ces nouveaux travaux ont générés un surcoût, car il a fallu faire intervenir une nouvelle société (Colas) pour goudronner (pas d’information au CM pour des travaux non prévus au budget de la commune).

-      Des erreurs ont été commises, comme des modifications de niveaux du sol pouvant occasionner des dégâts aux riverains, mais là pas de suite aux courriers adressés par les victimes.

 

Une interrogation :

A quoi va donc servir l’installation d’une arrivée d’eau potable à l’endroit de l’espace vert ? Un projet de construction ? Encore un mystère qui n’a pas été dévoilé par la commission voirie.

 

Comment on évite de faite intervenir la commission d’appel d’offres

Pour ne pas faire intervenir cette commission, c’est très simple il suffit que le projet ne dépasse pas un certain seuil financier.

 

C’est ainsi que du projet initial l’on voit disparaître les espaces verts et l’éclairage du lotissement. Ces aménagements seront faits à postériori par les employés communaux et sous une autre ligne de crédit.

 

Bien sur, pour le même motif, les parkings supplémentaires demandés par les riverains ne pouvaient pas être pris en compte dans le projet initial. Ils allaient forcément générer des surcoûts, ne serait-ce que la modification des plans. Là aussi, on a utilisé un artifice, les employés communaux se sont chargés de la manœuvre et une autre entreprise a été requise pour mettre du goudron. 

Pour ce qui est des 14 lampadaires du lotissement, une délibération prise le 18 septembre 2012 engage la commune sur un montant de 9273 € ce qui relative le fait qu’ils soient gratuitement installés par le SIEIL.

Mais rassurez-vous, même si c’était le cas, au final l’argent dont dispose la communauté de communes et les divers syndicats, provient de vos impôts donc de votre poche. Là aussi, halte aux dépenses inconsidérées.

 

Les œufs durs

Manifestement les maîtres d’ouvrages n’ont pas vocation à habiter dans ce hameau et encore moins à pratiquer journellement cet itinéraire. Profitant que la communauté de communes refaisait le bitume du CD le responsable voirie en a profité pour en modifier l’aspect. Dans la partie la plus dangereuse, en virage sans visibilité, des trottoirs ont été installés limitant à une voie la chaussée avec bien sur une signalétique donnant la priorité dans un sens.

Le problème me direz-vous ? C’est que cela se trouve dans un endroit sans visibilité et la probabilité de se trouver face à face dans la partie étroite est loin d’être négligeable. .

Evidemment, des panneaux de priorité sont implantés. Sauf que, pour s’assurer que la voie est libre il faut s’engager. Dans cette situation bien heureux les possesseurs de 4/4 qui sans ambages font fit des trottoirs. Pour les autres, seule la marche arrière de l’un des véhicules met un terme au dilemme.

Que dire également de l’installation sur le trottoir d’un « bateau »  pour permettre l’accès à un chemin communal ?

 

Le VC 3 - entrée du bourg

Voilà un projet lancé lors de l’élaboration du budget sans concertation et dont on avise le CM de sa réalisation seulement quelques jours avant l’ouverture du chantier. 60 000 dépensés sur une voie dont la chaussée est du ressort de la communauté de communes et dont les aménagements laissent planer un doute sur l’opportunité. 

Fallait-il par exemple privilégier les promeneurs du dimanche au lieu de remettre en état les trottoirs qui mènent du carrefour de la croix aux écoles ? Fallait-il refaire le bitume du VC 3 (refait il y a 3 ans environ), alors que la rue de la Mulotière est totalement défoncée ? 

Des oublis ?

En outre on peut se demander comment il se fait que la partie droite en haut de la côte n’ait pas été munie de bordures ?

Et pourquoi au bas de la côte un côté a été fignolé et l’autre pas, laissant un fossé dangereux qu’il aurait été souhaitable de buser. A moins que ces chantiers soient réservés à nos glorieux employés communaux avec une autre ligne de crédit. C’est vrai qu’il y a intérêt à ne pas dépasser le montant permettant de « s’arranger ».

Ces opérations de standing en une autre époque n’auraient pas interpellé outre mesure, seulement le pays est en crise et la menace de voir fondre les subventions de tout ordre qui alimentent la commune de Cerelles est une réalité.

L’Etat n’a plus les moyens d’aider les collectivités et le seul argent disponible se trouve dans nos poches.

Il faut dès maintenant être réaliste et dépenser chaque euro avec le souci de l’utiliser avec efficience et pour le bien de tous.

Dépenser des sommes dispendieuses pour un chantier certes valorisant pour l’entrée de la commune sans prendre en compte des chantiers qui vont s’imposer à nous rapidement comme par exemple , les rythmes scolaires et les accès pour les handicapés aux écoles et à la mairie.

 

Les prix de la garderie périscolaire et de la cantine

(Lien CM du 30 août 2013)

De nouveaux contrats ont été passés par la municipalité avec :

  • La PEP 37 pour la garderie, de la présentation faite par le Maire il ressort une augmentation substantielle de la prestation (0,96€ en 2012 pour 1,20€ en 2013). Il présente une délibération prévoyant une augmentation de la part des familles afin d’en tenir compte. L’opposition s’insurge contre cette augmentation d’autant que des largesses ont été consenties à des personnes privées. Mise au vote un consensus est trouvé pour une augmentation modérée de la part des familles.
  • La restauration scolaire : Un nouveau marché a été passé avec la société 7000, celle là même qui était impliquée dans un marché passé illégalement avec la commune de Cerelles.

Une nouvelle fois il n’a pas été fait appel à la commission d’appel d’offres. Dommage parce que l’étude du contrat laisse transparaître des anomalies. Interpellé le Maire ne donne pas d’explication, il se contente d’inciter ses détracteurs à aller au tribunal administratif.

Le Maire indique qu’il a obtenu les mêmes tarifs que la société précédente (Restauval) et qu’en conséquence les tarifs seraient inchangés.

Il est tout de même remarqué que le nombre de repas pris en compte pour ce contrat a été surévalué car basé sur 85 repas jours alors qu’il n’y a que 75 participants.

Dans le contrat précédent la commune a été tenue de dédommager le restaurateur pour le non respect de l’engagement.

 

Le Conseil municipal du 2 juillet 2013

(Lien CM du 2 juillet 2013)

-      M. le Maire prend position publiquement dès maintenant en faveur de son adjoint pour les municipales de 2014

 

-      M. Foulon Denis présente sa démission du poste de 3ème adjoint au Maire

 

Le transfert de charges de la communauté de communes

Cette commission gère les sommes perçues par la communauté de communes au titre des activités industrielles et commerciales.

Lors de la création de la communauté de communes en 1999, un état a été fait des entreprises du secteur, de façon à répartir les recettes.

La commune de Cerelles n’ayant pas à cette époque de taxe professionnelle, il a donc été décidé que ses charges transférées seraient en négatif, c'est-à-dire que la commune verse une somme de 14 000 euros environ à la communauté de communes. En contre partie les communes qui percevaient la taxe professionnelles, en raison des entreprises implantées sur leur territoire, se voient verser par la communauté de communes une compensation financière.

Il est remarqué que la situation, l’implantation, la cessation d’activité de certaines entreprises a modifié la donne.

Un rééquilibrage de la situation est donc de rigueur.

Le texte réglementaire qui fige cette situation émane du ministère de l’économie et des finances et il est très compliqué à faire modifier.

Une solution immédiate

Sans modifier le texte fondamental il existe toutefois des arrangements possibles sous la forme « d’avantages » supplémentaires consentis à la commune de Cerelles.

 

Mais

 

Pour cela il faut que la commune soit représentée dans cette commission.

Stupeur, le premier adjoint M. Macé reconnaît ne pas y participer, alors qu’il a été élu à cette charge.

 

 Conséquences

La commune ne peut pas défendre ses intérêts et se contente de ce que les autres veulent bien lui laisser

 

A ce sujet

Il convient de rappeler que M. le Maire lui-même reconnaît ne pas être écouté dans les instances intercommunautaires. En outre, je n’ai pas le souvenir de la lecture de compte-rendu effectuée par nos représentants (communauté de communes, syndicats), alors difficile pour les Cerellois d’en suivre  l’actualité.

 

-o-o—o-o-

 

Bien sur, il y a bien d’autres sujets à rappeler mais cette litanie finirait par lasser le lecteur.

Les plus curieux, peuvent se replonger dans les synthèses des réunions des conseils municipaux établies tout au long de l’année 2013 ou prendre connaissance de l'historique du mandat 2008/2013 : (Cliquez sur les liens) 

Théo Baude 

 La dernière de l'année 2013 

 

Le lotissement Ragueneau  (cliquez sur ce lien pour votre info)

 

Surtout je fais suivre.gif

 

 



09/01/2014

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